Jeudi 29 mai 2008 à 20:03




Le petit Poucet saute gaiement sur des mines anti-personnelles. Journées calquées sur celles d'une copine en mousse détraquée. Pleines de fatigue, d'impatience et de questions existentielles. Doux ou acide? Pris en cachette parce que c'est toujours mieux de cacher deux ou trois trucs.  Et puis deux c'est mieux et jamais deux sans trois, ou comment se retrouver avec des cœurs partout? Prenez une copine en mousse, demandez lui de vous présenter ses amis, et craquez sur des yeux bleus, ou verts, ou marrons au choix.Mais bleus c'est mieux. Parce que sinon il faut s'acheter des lunettes, ceux de clément sont bleus mais moins biens. Et ses lunettes n'ont toujours pas d'essuie-glaces. On me casse les deux mains à force de répétions bruyantes mais plutôt fendards. Samedi j'aurai de la laine dans les cheveux mais sans pelote et sans clochette et puis le soir j'applaudirai une jeune fille rincée, claquée, lessivée, fatiguée, crevée, ateba-isée et karentdeuïsée!

[No fronteras, no banderas, no a la autoridad]

Dimanche 25 mai 2008 à 22:32




Passer 4 ans avec vous c'est comme regarder l'auberge espagnole, on ne voit pas le temps passer. Pourtant il passe et on change. On grandit plus ou moins. On prend des centimètres, de la maturité et quelques baffes. Les étés succèdent  aux étés, les fous rires aux fous rire, les années aux années. C'est un sacré bordel. On se regarde changer les uns les autres et on se demande si on fait de même. Est-ce qu'on change sans s'en rendre compte? Et est-ce que l'on changera tous dans la même direction?
C'est bête à dire mais vous êtes mon Tout avec un T majuscule.Vivre sans vous c'est un peu comme manger une glace à la vanille sans chantilly...
J'ai pas peur de changer, c'est fendard le changement. Mais il y a des changements que je ne veux pas voir, je ne veux pas vous perdre. Mais combien de temps regarderons nous encore dans la même direction? Si on doit se perdre on se perdra,  je ne cours plus après les gens je l'ai déjà dit. Mais n'empêche, je ne veux pas.
Et les étés succèdent aux étés.
La vie c'est le bordel mais ceux qui connaissent ma chambre le savent, le bordel je l'aime.

Dimanche 25 mai 2008 à 20:34




Comme tous les ans j'ai eu une semiane plus que remplie. Avec une rose en prime. Et des courbatures.  La semaine que j'ai passée elle est tellemnet indescriptible que je ne sais pas par où commencer...

Vous savez ces moments là, où on se sens jsute vivre et que c'est le plus important. Quand on sais que les gens qu'on aime ont les yeux rivés sur nous, on a tous simplemnet dans ailes dans le dos. Et puis l'odeur de laque, l'ambiance dans les couloirs, le silence dans les coulisses et les regards de danseuses pour se redonner du courage. Dans ces moments là on ne pense plus à rien, on n'éprouve plus rien, on est juste vivant, on n'est que vivant. Le reste on s'en fout. Et puis nos yeux se posent sur des tee-shirts connus. Sur des visages familiers. Et ils restent bloqués dessus. C'est énorme le nombre de choses qu'il se passe dans une tête à ces moment là. Des trucs qu'on n'explique même pas mais que tout le monde  a ressenti un jour. Quand les yeux se parlent de toutes façons il vaux mieux ne pas essayer de traduire car le résultat est toujours médiocre. Et elle a pleuré de bonheur.

Dimanche 18 mai 2008 à 22:01



Samedi 10 mai 2008 à 15:04




Je hais passer mes samedi après-midi toute seule. Je hais passer mes samedi chez moi. Et ne pas trouver de musique à écouter. Ne pas réusisr à en écouter une jusqu'au bout. Tourner en rond. Me lever ouvrir la fenêtre. Me rasseoir. Regarder mon portable. Fermer ma fenêtre. Ouvrir un livre. allumer l'ordi. Refermer le livre. Ouvrir l'agenda. Le refermer aussitôt. Penser à faire son sac. Ne pas le faire. attendre désespérément qu'il se passe quelque chose. Et puis toujours rien...

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