Dimanche 31 août 2008 à 19:04

Pour changer j'aime pas le dimanche, encore moins le dimanche soir. Encore moins à 3 jours de la rentrée. D'ailleurs cette rentrée, c'est devenu impossible d'y échapper, tout le monde vous en parle radio comprise, même les pub sur cow s'y mettent... Alors au cas ou vous seriez des ermites habitant une grotte avec internet je vous l'apprend, la rentrée c'est dans 3 jours, 2 jours pour les moins chanceux. Et pour changer j'ai aucune envie de me retrouver devant ce cher lycée Flaubert mercredi matin à 9heures. C'est pas le fait de rentrer qui m'embête, c'est pas les devoirs ni les profs ni les cahiers mal tenus ni l'attente dans le froid pour les fumeurs ni les réveils à 6:00 qui me dérangerons parce que tout ça, ça va être compenser par le fait que je vais les revoir tous les jours. Dans le fond j'aurai presque envie de rentrer s'il n'y avait pas une petite voix fourbe logée au fond de mon crâne qui m'envoie des doutes en signaux continu. Qui me dit que peut être je ne serai pas dans sa classe et alors ça promet une année scolaire longue longue longue, alors que je n'ai pas vu passé l'année précédente.
D'un autre côté si cette année pouvait être longue sa m'arrangerai un peu, ça me laisserai le temps de tout concrétiser, de trouver un projet qui tienne la route, de trouver le temps de tout faire aussi, parce que je sens que pour changer je vais être overbooké, et que je vais adorer ça.



En parlant de surbookage, je ne culpabilise meme pas de ne rien avori posté des vanaces, après c'est pas comme si j'avais été chez moi plus de 2 semaines, ni comme si je n'avais pas remplit un cranet entier de souvenirs californien. C'ets pas comem si  j'en n'avait pas profiter à fond pour être d'humeur à affronter 10 mois de cours. C'est pas comme si  j'avais pa smit les choses au clair, parce que pour une fois j'ai fait un vrai de vrai rangement, tout ranger dans des jolis tiroirs encastrés dans un meuble presque pas bancal dans ma tête.  

Jeudi 21 août 2008 à 23:54

Si on reste ensemble on s'égare, qui se ressemble s'assemble puis se sépare. Si nos mains tremblent c'est que c'est trop tard : mieux vaut le faire avant septembre, comme c'est bizarre. Alors faisons bande à part. Au risque de ne plus se décevoir, de ne plus broyer du noir. Au risque de bien finir l'histoire. Faisons bande à part. Au risque de réjouir les pavards mais de garder en mémoire qu'on a toujours été...bande à part. Arrondir les angles, devenir des vieux briscards qui s'étranglent à ne plus totalement y croire. User les sangles qui portent nos guitares une dernière fois ensemble : supporter les triquards. Alors faisons bande à part. Au risque de ne plus se décevoir, de s'réveiller dans le coltar. Au risque de bien finir l'histoire. Faisons bande à part. Au risque de réjouir les pavards mais de garder en mémoire qu'on a toujours été... bande à par. Alors rangez les mouchoirs et laissons le printemps nous changer les codes barre. Larguons les amarres avec les compliments de nos futurs avatars. Alors faisons bande à part. Au risque de ne plus se décevoir,  De s'regarder dans le miroir. Au risque de bien finir l'histoire. Faisons bande à part. Au risque de s'faire tailler les costards mais de garder en mémoire qu'on a toujours été... bande à part.




Vendredi 8 août 2008 à 3:15

revenue depuis 2 jours et déjà tout recommence à tourner trop vite. Mais après un mois en pause officiel avec tout, je peux dire que je suis prête a tout affronter de front. Sauf peut être les après-midi, parce que le décalage horaire me tue un peu, beaucoup, passionnément... J'ai pas pris conscience de grand chose en partant si ce n'est que vivre sans eux c'est dur comme de comprendre l'anglais parlé par les asiatiques. J'ai un peu peur de l'avenir parce que ce que je redoute depuis 2 moi se concrétise, je vais devoir faire des sacrifices. j'ai pas tant peur que ça parce que j'ai appris a ne plus avoir peur de ce que l'on ne connait pas. Une demoiselle m'a appris à dessiner la vie et à entrer dedans comme on rentre dans une valse. Des gens, qui m'ont accompagnés, m'ont montrer comment se relever et comment jouer avec le reste du monde qui nous entoure. Alors depuis j'ai moins peur, presque plus, juste assez pour se dire que l'on est vivant. Réellement vivant et réellement là. Et même si je ne sais pas si la confiance tiendra, et si on tiendra la route qu'on s'était tracé, même si je ne sais pas où il me retrouvera, et si j'ignore encore si un jour il osera me redire ce qu'il me confiait avant. Même si je sais que sans ça je vais sûrement ramer quelques temps, je n'ai plus peur. Parce que la vie, ça ne sert à rien d'en avoir peur au fond, il faut juste la vivre, du mieux qu'on peut.



J'irai le chercher a la gare samedi. Mais je crois que sauter comme emppu sera malvenu.

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