Mercredi 30 mai 2012 à 13:19

Jeudi dernier, je suis rentrée chez moi, en Normandie. J'ai fais 500 kilomètre et j'ai payer le parking pendant 13 heures.  Enfin non. Mais j'aurai du. Il est de ces journée ou s'en fiche pas mal de ce genre de truc. Et pourtant j'ai passer la journée à me focaliser sur les détails. Sur le nombre de minutes de train. Sur la cathédrale d'Amiens. Sur les chaussures du voisin de train ou sur le dessert qui n'arrive pas. Sur les détails du plafond de l'église et des gravier de l'allée aussi. Sur la chaleur étouffante qu'il a fait. Autant de détails qui risque de ne pas partir de ma mémoire tout de suite. Je crois que jeudi dernier je me suis caché tout au fond de moi et que mon esprit a décider de retenir des trucs nuls pour que j'oublie un peu à quel point tout ceci était insupportable. Et puis il y a son coup de fil, son premier vrai coup de fil de grand frère en 21 ans. Celui qu'il n'a pas passé à mon premier chagrin d'amour, celui qu'il y a oublié trop de fois le 10 juin, celui qu'il n'a pas osé faire à la maladie de mon père. J'ai eu son premier vrai coup de fil de grand frère qui se souvient que sa soeur à de la peine, et que le simple fait de s'en souvenir, ça l'atténue un peu. J'ai eu de la peine jeudi, tellement que je crois que j'en aurai encore longtemps. Et je crois que ma carapace ça a été de compter les minutes de train. Jeu dernier, je suis rentrée chez moi, en Normandie, en ce chez moi qui n'est plus chez elle. Elle qui nous manque déjà. Et c'était vraiment pas chouette de rentrer pour une fois... Pas chouette du tout. 

Samedi 19 mai 2012 à 10:47

La vie, c'est à la fois injuste et révoltant, et nous force à vivre avec ça...

Vendredi 11 mai 2012 à 13:17

http://suicides.underground.cowblog.fr/images/f95a4f10968f11202c82c93bc6335d384d89d40am.jpg
 "Ou kidnapper tes instruments, et si tu veux les revoir vivants, tu déménages pas"
La vie c'est chercher sa place parmis les autres à longueur de temps. Et une fois qu'on en a trouvé une bien, plutôt confortable et valorisante, y'a toujours quelqu'un sur le départ qui remet tout en cause. La vie, c'est des départs a répétitions qui nous forcent à revoir notre place tous les jours, tous les ans, plus ou moins tout le temps. La je sais plus très bien qui est parti, quand, et pourquoi, mais y'a trop de vide à combler autour de moi. A ma place nulle part j'apprend à être à l'aise partout. Et puis j'oublie pas que mon vrai chez moi, il est quelque part au fond de mon coeur, quelque part où il y a vous... -même si vous, c'est moins de gens que le vous d'avant-
"En fait j'aime tellement le présent j'me met à y r'penser tout l'temps des qu'il s'éloigne"

Jeudi 10 mai 2012 à 18:06

http://suicides.underground.cowblog.fr/images/IMG4720l.jpg
Elle est pour toi cette chanson là
Toi le rebelle devenue papa
Toi qui n'rêvait que de colloc
Et qui maintenant touche les allocs

T'as laissé ta veste à l'arrière
De ta familiale bleue de mer
Pour Anti-slam en souvenir
De toutes tes années "Noir Désir"

Pour toi l'espoir s'est arrêté
A Vilnius, un jour de Juillet
10 ans après salue pour moi
L'oppressé qui sommeille en toi "

Parce que ça me rappelle un peu moi, et un peu toi, les excès en moins.

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