Je voulais ecrire, et je ne peux pas. Oublier en travaillant, et je n’y arrive pas. Je ne suis que l’ombre de moi meme. A l’arret. En attente de la vie qui me reprendra dans son sillage. Cher Univers, je ne sais pas si tu m’entends, je sais pas si ca t’importe et je ne sais pas si tu existe comme je voudrais que tu existes. Je n’ai jamais cru en Dieu, mais je crois en toi, depuis aussi loin que je me rapelle. Je crois en ce vide infini qui me fait me sentir si petite des fois, et si forte d’autres. Je crois que tes mysteres irresolus et que tes continents inconnus repondent aux questions que je me pose. Je crois en ces forces qui te regissent et qui nous traversent parfois. Je crois en la magie de tes hasard qui on un jour crees la terre, la vie, et moi aujourd’hui. J’ai a me rapeller humblement, quand les temps deviennent compliques, que je ne suis qu’une cellule de ton systeme nerveux, qu’une etincelle insignifiante dans l’etendue de tes etoiles, qu’une fraction de seconde dans l’histoire qui s’ecrit autour de toi. Je crois en toi comme une entite infiniment et eternellement protectrice qui nous a un jour permit d’exister et de trouver un sens a tout ca. Et puis parfois, mes problemes quotidiens ne me donnent plus la force de relativiser assez. Parfois, la vie s’arrete un peu de tourner ici bas et le vide qui nous entoure m’effraie au lieu de me rassurer. Parfois, comme aujourd’hui, meme regarder les etoiles ne m’aide pas a me sentir mieux, a me rassurer, a m’apaiser. Alors Univers, je sais que mes enjeux sont differents de ceux des forces qui te regissent, mais malgre tout, si tu pouvais faire en sorte que tout aille bien dans les jours qui suivent, ca serai sympa. Ca me permettrai de travailler. De sourire. D’esperer un minimum. Et je sais que tu ne fera rien de la haut, alors si tu pouvais me donner la force de me batter encore un peu contre tous les obstacles qui nous bouche la route, je t’en serai reconnaissante. Cher Univers, si tu pouvais me donner un signe que tout ira bien, je trouverai la force de continuer comme ca encore un peu. Juste un signe, n’importe lequel, n’importe quand, ca suffira. Merci.