Lundi 24 octobre 2016 à 23:20


https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/564x/f0/54/55/f05455394a1862856bd13d3dfbd37ccc.jpgJ'ai sauté a pieds joints dans le bordel, dans le foutoir, dans la complexité de la vie. Enfin non en fait. On m'a poussé sans me prévenir dedans. Si je l'avais choisi, je serai nettement plus enthousiaste qu'aujourd'hui, la tout de suite maintenant. Mais bon le résultat est presque le même : C'est n'importe quoi!

Surtout dans ma tête pour le coup. Dans les faits, ça va. En surface, je vis ma vie le plus correctement possible, le plus doucement possible, aussi calmement que je le peux. Et dans ma tête c'est Guernica, c'est le 11 Septembre, c'est paris le 13 Novembre 2015. J'ai les idées qui s'éparpillent dans tous les sens, comme des bouts de cerveaux après un tir de Kalach'. Il parait que les armes à feu ça permet de transformer les gens en fleurs. En suivant cette logique étrange, je crois que les rupture ça transforme ma tête en champs de coquelicots aussi...

Alors dans tout ça, j'essaye de rester positive comme on garde la tête hors de l'eau. Un peu comme on peut, pas par choix mais par nécessité. C'est pas forcément toujours simple agréable, de se forcer à prendre la vie du bon côté. Parfois on se dit que ce serai plus simple de se laisser sombrer tranquillement au fond de l'eau et d'attendre qu'on vienne nous y chercher. Sauf que bon en vrai, la noyade ça n'a rien de romantique. C'est juste douloureux, et traumatisant. Et 9 fois sur 10 personne ne vient nous chercher. Alors je me force à garder la tête hors de l'eau toute seule. Et avec un peu de chance, à force de positivisme et de volonté, j'arriverai à surfer sur le putain de tsunami qu'il m'as imposé. Parce que bon, j'arrive toujours pas a croire en ma part de responsabilité dans tout ça. Même si, la raison me souffle que quelque part j'ai du y jouer un rôle tout de même.

Du coup, la tout de suite ma vie, c'est un doux désordre. Pas encore un joyeux bordel, mais je compte bien y arriver. Il va falloir que je finisse complètement de t'oublier pour ça. Mais je sens que je suis sur la bonne voie. Même si c'est encore hésitant et que je ne suis pas sûre des moyens choisis pour arriver a mes fins. A notre fin surtout. Je suis doucement en train de verrouiller notre porte, avec mes larmes et mes cicatrices. Et je la bloque tranquillement en entassant mon bordel devant. J'ajoute du désordre dans ma vie pour l'empêcher de revenir trop souvent dans mes pensées. Je fuis en avant, comme toujours. Et puis on va se fabriquer un chemin alternatif, dans un univers parallèle où l'on sera deux vieux amis qui se sont trompés de parcours. Et qui se veulent du bien. Sincèrement. Comme ça finit toujours avec mes anciens princes charmants. Et comme à chaque fois que c'est le bordel, je m'inspire des classiques de la chanson française pour ré-écrire ma vie. Et je laisse leur mots me dicter la pause dont j'ai besoin pour repartir de plus belle. En me disant qu'un jour peut être, moi aussi j'inspirerai des histoires comme celles là.

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