suicides.underground - Mais qui a pu faire ce blog il y a 4 Giga années...?http://suicides.underground.cowblog.fr...CowblogfrTue, 11 Jun 2019 10:50:17 +0200180http://suicides.underground.cowblog.fr/tomorrow-i-could-sleep-all-day-or-start-something-somehow-3279590.html[tomorrow I could sleep, All day or start something, somehow] C'est un peu dur de revenir ici en fait à vrai dire, ça fait remonter des trucs étranges, un peu gluants, du fin fond de mes sentiments.
Et puis j'ai l'écriture un peu rouillé aussi je crois, si c'est possible, ça l'est surement. Même si je ne saurai dire si elle a rouillé, ou si elle a changé, si elle a évoluer, comme j'ai évoluée, en traversant mon brouillard.

Je ne sais pas si c'était de l'anxiété, ou de la depression, j'ai toujours eu du mal avec les cases, moi qui ai l'obsession des mots justes. C'est un peu compliqué. Je crois pas avoir arrêter de vivre pendant ce temps, mais j'ai pas vraiment vécu au même endroit. Comme si l'enchaînement des evenements qui se passaient dans ma tête, m'empêcher d'aller de l'avant avec la suite d'evênements dans le réel. Ou alors juste je ne les ai pas vus, simplement.

J'ai l'impression que le temps passé depuis 1 an n'a pas passé. Que j'ai dormi longtemps, ou restée éveillée trop longtemps. Et que le cours de la vie à pris un détour que je n'ai pas compris. C'est difficile de s'ancrer dans le quotidien parfois maintenant. Je relis des mots d'ici et je retourne 2 ans en arrière en pensant que c'était hier. J'ai oublié. J'ai oublié que ça n'a pas commencé avec la rupture mais avec son alcoolisme. J'ai oublié que j'ai été bien dans mon couple avant d'y être très mal. J'avais oublié, à quel moment j'ai perdu pied, revenir ici me rappel a une ligne temporelle que je ne pensais pas retrouver. C'est étrange. Et comme à chaque fois. Ca m'attire vers la ré-écriture. Comme le besoin de venir poser une pierre a cette date précise pour me souvenir. Comme rentrer à la maison.

J'ai eu d'autre blog depuis. Un peu partout. J'ai étaler mes pensées dans des endroits temporaires, comme si je savais que je ne voudrais pas les garder. Ou que j'avais besoin d'être quelqu'un d'autre, pour un temps.

JE me dis que ce serai chouette que je reprenne le chemin de l'écriture et puis en fait peut etre pas. Je ne sais pas. J'ai des trucs à dire sur ces dernieres années que je crois je n'ai pas fini de raconter. Mais je ne suis pas sûe de vouloir les sortir maintenant. Et peut être qu'en fait. C'est signe qu'il est temps.
J'ai cru sortir du brouillard il y a 6 mois, a me relire la j'ai un doute. Je crois qu'il est temps que je tourne cette page vraiment, définitivement. Et que ça doit avoir un coté dramatique, sumbolique et théatrale. Par écrit. Je crois que j'avais pas prévu que ça me tombe dessus aujourd'hui. Mais que ma journée sera ainsi. 
Je crois qu'il est temps que je retourne dans la vie. Et que je dise mes trucs une dernière fois, pour arrêter de les faire tourner en boucle dans ma tête.]]>
http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3279590.htmlTue, 11 Jun 2019 10:50:00 +0200http://suicides.underground.cowblog.fr/tomorrow-i-could-sleep-all-day-or-start-something-somehow-3279590.html
http://suicides.underground.cowblog.fr/la-comedie-finie-la-3278570.html[La comédie finie, là] J'ai allumé une bougie aussi, pour lui, et je sais déjà que je n'arriverais pas a l'éteindre à la fin de ce post. Comme un doudou, comme un truc rassurant, comme une présence futile qui me raccroche encore un peu a son souvenir. Pour matérialiser tout ça. Pour me raccrocher a un truc. Bêtement. C'est con les doudous. Presque aussi con que les souvenirs. Tu sais, le jour où à posé le nom qu'on redoutait tous sur ta putain de maladie. C'était Novembre. C'était la semaine où ils venaient de mettre les décos de noel en rayon à la jardinerie. Et je sais pas trop pourquoi ce jour là, je suis allée là bas, et j'ai acheté le plus joli père noël du rayon. On avait dit à l'époque que tu ne serais peut être pas là pour Noël. C'était triste, Noël 2014. C'était triste aussi parce que putain, j'avais pas hâte du tout d'y être. J'avais pas du tout envie que le temps passe. J'avai mon diplôme à préparer aussi. Pour début décembre. Et j'avais trop de trucs nuls a gérer à côté, à penser,  ou plutôt à oublier, cet hiver là. Alors voilà, j'ai acheté un père noël. Et après, je l'ai pas laché jusqu'à ce que tu partes. Au final on a fêté Noël avec toi. Et je l'ai gardé tout le mois de Janvier contre moi.
Aujourd'hui il surveille tranquillement ma cuisine. Toi t'es partie.
Et moi je brule une bougie pour un condamné. En pleurant sur mon téléphone. Avec des blagues carambar de l'autre côté du combiné.
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http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3278570.htmlThu, 16 Nov 2017 22:55:00 +0100http://suicides.underground.cowblog.fr/la-comedie-finie-la-3278570.html
http://suicides.underground.cowblog.fr/j-ai-vecu-pour-tout-connaitre-de-ce-qui-m-etait-offert-sans-soucis-d-aller-au-ciel-ou-en-enfer-3278441.html[J'ai vecu pour tout connaitre, de ce qui m'etait offert, sans soucis d'aller au ciel ou en enfer]http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3278441.htmlWed, 13 Sep 2017 16:34:00 +0200http://suicides.underground.cowblog.fr/j-ai-vecu-pour-tout-connaitre-de-ce-qui-m-etait-offert-sans-soucis-d-aller-au-ciel-ou-en-enfer-3278441.htmlhttp://suicides.underground.cowblog.fr/je-t-ai-aime-tu-m-aimeras-et-je-les-comptes-sur-mes-doigts-comme-ca-3277918.html[Je t'ai aimé, tu m'aimeras, et je les comptes sur mes doigts, comme ça]https://scontent.cdninstagram.com/t51.2885-15/s640x640/e35/17438610_221260191685451_5419853951338020864_n.jpg Parfois je crois encore qu'il y a un truc qui déconne chez moi. Un truc pété, rouillé, mal fixé. Un truc manquant qui m'empêche de relativiser correctement. Un truc qui fait que je panique souvent, toute seule, pour peu de chose. Parfois, je crois toujours que je suis un tel bordel que j'arriverai jamais a recoller tous mes morceaux. Parfois, je me persuade, une fois de plus, que ça n'ira jamais parce que je suis trop nulle pour le bonheur. Que mon cerveau est tellement détraqué que je ferai toujours en sorte qu'un truc ne tourne pas rond. Parfois, j'ai encore l'impression d'en faire des tonnes, et que je devrais m'excuser d'être moi. Mais de moins en moins. De moins en moins souvent tout ça. Parce que j'apprend à m'aimer, à la lueur de tes yeux, et que malgré tout l'amour que j'ai reçu avant, ça ne m'a jamais fait vraiment cet effet la.

Tu sais on en dit un tas de conneries sur l'amour, surtout moi. Quand je tombe amoureuse je le fais entierement. Je me noie dedans à m'oublier parfois, toujours. Je cries sur tous les toits que c'est nouveau, que j'ai jamais ressenti ça, que c'est beau et que ça durera toujours, au minimum toujours, parce que quand on aime comme j'aime, il n'y a pas d'exces. Dans ma vie a moi, tout est un exces de sentiments. Ce que vous appelez la raison, je n'en ai pas a ce niveau la. Bien sur je suis raisonnable. Mais mes sentiments, jamais. C'est de l'hypersensibilité, c'est rien, c'est juste moi, je suis juste comme ça. Je sais faire la différence souvent, entre ce que je ressens et le reste du monde. Mais c'est pour ça que je ne suis pas toujours mon coeur. Quand je dois prendre une decision. Parce que je sais que je ne dois pas toujours lui faire confiance. Parce qu'il passe du rire aux larmes plus rapidement que ce que j'aimerai. Plus rapidement que ce que vous ressentez. Vous les gens normaux, a qui il ne manque pas de pieces, chez qui tout tourne comme ça devrait tourner.

Je sais que je suis aussi normale que vous au final, mais ça, c'est nouveau. Et je sais que la façon dont je fonctionne n'est pas pire qu'une autre. Elle est différente. Elle est handicapante, souvent, et elle est formidable, souvent aussi. Tu sais, c'est magique de pouvoir aimer comme j'aime. Sincèrement, entièrement, intensément, aveuglément. Et je le pense, toujours, quand j'aime. Et je balance des tas de mots qui t'agacent parce que tu ne les crois plus. Des trucs qu'on t'as trop dit, trop fait, trop promis. Moi même, je doute de mes émotions sur des tas de sujets la plupart du temps, donc je ne vais pas te reprocher d'en douter aussi. Mais tu as tord.

Les mots ne servent à rien, dans ton monde à toi, alors je ne vais pas m'efforcer de te décrire ce que je ressens pour toi. Mais il faut quand même que tu saches, que malgré tout, je pense de moins en moins qu'il y a un truc qui déconne chez moi. Je ne crois plus que je suis cassée, rouillée, mal fixée. Je commence même à croire, parfois, que tout ira bien, que je mérite un bout de bonheur aussi, et que j'ai le droit d'en profiter juste, pour rien. Il faut que tu saches que ça fait un moment maintenant que j'ai pas l'impression d'être une détraquée. Et que, même si parfois encore j'ai envie de m'excuser d'être moi, ça dure moins longtemps. Ca fait moins mal en ce moment, d'assumer de penser comme je pense, d'exister comme je suis. C'est pas un truc que je dis pour faire joli. J'oserai pas jouer avec ça. C'est un constat de ces derniers matins en rentrant de chez toi. Depuis quelques mois, j'ai moins mal d'être moi. Et j'ai presque confiance en moi. Ca m'est jamais arrivé avant, d'avoir l'impression de me trouver grâce a quelqu'un, au lieu de me perdre avec lui. C'est comme apprendre a nager au lieu de se noyer de s'être trop accroché à une bouée. Je crois que tu t'en rends à peine compte Et ça ne veut peut être pas dire grand chose pour toi. Mais je voulais que tu saches qu'il se passe ce truc magique en ce moment à l'interieur de moi. Et que si j'arrête de m'auto saboter en ce moment. C'est en parti grâce à toi. ]]>
http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3277918.htmlThu, 30 Mar 2017 22:04:00 +0200http://suicides.underground.cowblog.fr/je-t-ai-aime-tu-m-aimeras-et-je-les-comptes-sur-mes-doigts-comme-ca-3277918.html
http://suicides.underground.cowblog.fr/soyons-serieux-disons-le-mot-c-est-meme-plus-un-cerveau-c-est-comme-de-la-sauce-blanche-3277347.html[soyons serieux disons le mot, c'est même plus un cerveau c'est comme de la sauce blanche] J'aime bien tes messages et tes appels, parce qu'ils transpirent tellement d'amour non dit que ça remplit mon coeur, ma tête, et tout l'appartement d'amour et d'ondes positives. Et ça fait du bien. J'aime bien tes déclarations d'amour bizarre qui ressemblent à :  "coupe lui la barbe" et "de toute façon y'a plus que la bretagne qui voudra bien de lui". Et je sais qu'a chaque fois que tu ris du malheur de ceux qui me blessent c'est pas par méchanceté mais par compassion. ça fait du bien de t'avoir tu sais? Au téléphone, au bout du clavier, et dans ma vie. De savoir que t'es toujours sincère, quand tu me dis que je suis trop conne, ou que je mérite mieux que ça. Alors c'est vrai qu'on ne l'a pas choisit, ni toi ni moi, de faire parti de la vie de l'autre. Que c'est le hasard, que c'est comme ça, et que peut être même on est devenus l'un et l'autre, parce qu'on s'avait déjà, tous les deux, depuis un moment. 

Tu sais, j'ai aucune idée de ce à a quoi une fraterie "traditionnelle" est sensé ressembler. Mais je sais qu'on n'avait pas vraiment de modèle prédéfini quand j'ai débarquer dans ta vie avec 15 ans de retard. Et je trouve qu'on s'en sort pas mal. Même si tu connais plus ma vie que moi je ne connais la tienne. Et quand je dis ma vie, je veux dire mon ressenti de la vie. J'ai l'impression que je t'ai toujours dis les trucs importants qui se passaient dans ma tête. Parce que j'ai toujours besoin de parler, pour comprendre ce que je pense j'ai besoin de l'exprimer. Et les trucs importants, ou douloureux, ou déguelasses qui sont passés par ma vie, les trucs qui m'ont changée. La première personne avec qui j'ai toujours voulu en parler, c'était toi. Je sais pas trop pourquoi. Mais voila, t'es important en discrétion. Et j'aime tes messages d'amour discrets déguisés en Jeux vidéos et en chansons de Reggiani ou d'Aznavour. 

J'ai laissé tomber le trop plein de pudeur le jour ou on a perdu Papi je crois. J'ai trop regretté de pas avoir tout dit en pensant que j'avais tout le temps. Pour garder des trucs pour moi maintenant. C'est juste de l'égoïsme. C'est juste pour moi me sentir bien. Mais ça déclenché ça, que même si je le voulais de toutes mes forces, par fierté, par orgueil ou par honte. Je peux pas ne pas dire aux gens ce que je pense d'eux quand je le pense. Je peux pas encaisser en silence, ni aimer dans l'ombre. Je fais du bruit depuis Papi. Je sais pas si il y a eu une vraie différence de l'extérieur... Mais de dans ma tête, je te jure ça a tout changé. Sauf avec la famille. Parce que parfois j'ai peur des conséquences, et que j'ai peur de pas etre juste toujours aussi. Je vous dis que je vous aime, mais je ne m'étale pas tu vois.

Et pourtant quand je vois tes actions d'amour en pointillé. Quand tu m'apelles en ce moment juste pour me dire "Je pense à toi". Je me dis que y'a des tas de trucs, que moi aussi j'ai envie de te dire... Même en bordel, même décousu, même uniquement représentatif d'un instant T là tout de suite... Alors qu'il vient de reprendre toutes ses affaires en me laissant la XboX et que le premier truc que je me suis dis c'est qu'il fallait que je te le dise. Tu sais, je n'ai aucune idée de l'image que tu as de toi, mais celle que moi je vois, elle est géniale. Je sais pas si tu rend compte à quel point tu laisses ton empreinte dans ma vie. Parce que je suis amoureuse des mots, et que les tiens sont magiques. Je vais finir par me faire tatouer sur le bras la carte de mes 18 ans "Fais de ta vie le plus beau des romans". A chaque fois que j'ai mal, je me souviens de toi m'envoyer "Le matin ou ça ne sera plus la première chose à laquelle tu penses en te levant, alors tu auras gagné". Et a chaque fois qu'un connard me détruit ma confiance en moi, je me souviens que tu disais que j'étais un diamant brut. Que parfois je ressemblait juste a un caillou, mais qu'un jour j'allais tellement briller qu'ils allaient tous être éblouis. Ou fermer leur gueule. Je suis plus sûre de ce que t'as dis mais t'as l'idée. Et ça m'aide à avancer à chaque fois. Ces moments rares mais géniaux qu'on a eu tous les deux. Qui arrivent à chaque fois entre 1 et 5 heures du mat. Ils valent tout pour moi. Je suis pas certaine que ce soit courant, que la plupart de mes souvenirs entre frangins se déroulent en pleine nuit. Au moment ou le temps s'arrete, où l'on prend vraiment le temps d'écouter les silences, d'écouter la musique. De s'inventer des rituels et de partager des habitudes. L'ironie dans tous ça, c'est que ces moments magique qui adoucisse la vie, ils débarque toujours quand je me mange une porte dans le nez et que je ne sais plus respirer... Et ça embelli les souvenirs des pires moments de ma vie. Par exemple je ne peut pas dissocier l'enterrement de papi, avec celui ou je m'éffrondre sur toi dans la salle de bain. Tout comme ma première peine de coeur aura toujours le gout de "Quais des brumes" et de "Lawrence D'arabie" que tu m'a offert au Noel suivant. Tu trouves toujours des cadeaux de Noel extra quand ma vie par en free style. Parce que ça aussi c'est ta façon de me dire que tu m'aimes je crois. C'est ta pudeur, les chansons, les films, les cadeaux. Ce sont tes mots chantés et joués par d'autres. Et j'aime bien, déceler les messages cachés de tes attentions dans ces moments la.

Voila, ma pudeur à moi c'est l'écrit. Je me cache un peu derrière les accumulations de virgule et de métaphore. Mais quand même je voulais que tu saches frangin, je t'aime à la folie, et je suis fière de t'avoir dans ma vie.
 
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http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3277347.htmlSat, 05 Nov 2016 20:26:00 +0100http://suicides.underground.cowblog.fr/soyons-serieux-disons-le-mot-c-est-meme-plus-un-cerveau-c-est-comme-de-la-sauce-blanche-3277347.html
http://suicides.underground.cowblog.fr/five-am-i-still-alive-3277307.html[Five, am I still alive] C'est pas vraiment simple de poser des mots sur ça. Et pourtant, je crois que j'en ai besoin, pour y voir plus clair un peu. On en parlait hier, et c'est toujours assez dingue de voir à quelle point on se ressemble toutes les deux. Et je me suis sentie moins seule. A avoir besoin d'écrire pour pouvoir penser. a devoir faire défiler les touches sous mes doigts pour donner à mes idées l'élan de se lancer. C'est pas comme si je contrôlais tout à fait le processus... Mais je m'y suis habituée avec le temps je crois. Ou plutôt, ça m'a toujours sembler tellement normal, que je n'ai toujours pas compris comment certaines personnes peuvent faire autrement pour réfléchir, que de sortir leurs idées quelque part pour les empêcher de tourner à l'infini, et de pourrir doucement dans leur cerveau.

Je pensais que ça ressemblerai un peu a une tragédie grecque. Mais en fait pas du tout. Je pensais qu'il y aurai quelque part quelque chose de romantique, de fort et de joli dans la fin d'une histoire comme la notre. Et en fait, pas du tout. En fait il y a surtout une drôle de routine qui vient remplacer la précédente. Pas de cris, pas de larmes, pas de haine. Pas de pause avec la vie non plus. Juste le déroulé normal de journées ordinaires. Un peu plus vides, un peu plus tristes, un peu plus littéraires aussi. La vie, c'est pas une tragédie, pas même un film, à peine un roman. Parce que tous les trucs beaux, et moches, qui se passent dans la vie. Ils se passent avant tout dans nos têtes. Concrètement, factuellement, il se passe la même chose que d'habitude. Hormis que je suis toute seule là où avant on était deux.  Et ça me perturbe un peu je crois. Que le tumulte de mes sentiments n'ai pas d'échos dans mon quotidien. Ou alors, c'est de l'anesthésie. Comme si j'avais gelé toute mes journées pour ne pas trop faire de mal a cette partie endolorie de ma vie. J'ai moins froid. J'ai pas vraiment chaud non plus. Je suis juste entre deux étapes de ma vie. En flottement entre deux mondes. Et j'attends de voir ce qui va me tomber dessus. Ou pas

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http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3277307.htmlWed, 26 Oct 2016 21:50:00 +0200http://suicides.underground.cowblog.fr/five-am-i-still-alive-3277307.html
http://suicides.underground.cowblog.fr/a-ton-passe-a-tes-secrets-a-tes-anciens-princes-charmants-3277295.html[A ton passé, à tes secrets, à tes anciens princes charmants]
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/564x/f0/54/55/f05455394a1862856bd13d3dfbd37ccc.jpgJ'ai sauté a pieds joints dans le bordel, dans le foutoir, dans la complexité de la vie. Enfin non en fait. On m'a poussé sans me prévenir dedans. Si je l'avais choisi, je serai nettement plus enthousiaste qu'aujourd'hui, la tout de suite maintenant. Mais bon le résultat est presque le même : C'est n'importe quoi!

Surtout dans ma tête pour le coup. Dans les faits, ça va. En surface, je vis ma vie le plus correctement possible, le plus doucement possible, aussi calmement que je le peux. Et dans ma tête c'est Guernica, c'est le 11 Septembre, c'est paris le 13 Novembre 2015. J'ai les idées qui s'éparpillent dans tous les sens, comme des bouts de cerveaux après un tir de Kalach'. Il parait que les armes à feu ça permet de transformer les gens en fleurs. En suivant cette logique étrange, je crois que les rupture ça transforme ma tête en champs de coquelicots aussi...

Alors dans tout ça, j'essaye de rester positive comme on garde la tête hors de l'eau. Un peu comme on peut, pas par choix mais par nécessité. C'est pas forcément toujours simple agréable, de se forcer à prendre la vie du bon côté. Parfois on se dit que ce serai plus simple de se laisser sombrer tranquillement au fond de l'eau et d'attendre qu'on vienne nous y chercher. Sauf que bon en vrai, la noyade ça n'a rien de romantique. C'est juste douloureux, et traumatisant. Et 9 fois sur 10 personne ne vient nous chercher. Alors je me force à garder la tête hors de l'eau toute seule. Et avec un peu de chance, à force de positivisme et de volonté, j'arriverai à surfer sur le putain de tsunami qu'il m'as imposé. Parce que bon, j'arrive toujours pas a croire en ma part de responsabilité dans tout ça. Même si, la raison me souffle que quelque part j'ai du y jouer un rôle tout de même.

Du coup, la tout de suite ma vie, c'est un doux désordre. Pas encore un joyeux bordel, mais je compte bien y arriver. Il va falloir que je finisse complètement de t'oublier pour ça. Mais je sens que je suis sur la bonne voie. Même si c'est encore hésitant et que je ne suis pas sûre des moyens choisis pour arriver a mes fins. A notre fin surtout. Je suis doucement en train de verrouiller notre porte, avec mes larmes et mes cicatrices. Et je la bloque tranquillement en entassant mon bordel devant. J'ajoute du désordre dans ma vie pour l'empêcher de revenir trop souvent dans mes pensées. Je fuis en avant, comme toujours. Et puis on va se fabriquer un chemin alternatif, dans un univers parallèle où l'on sera deux vieux amis qui se sont trompés de parcours. Et qui se veulent du bien. Sincèrement. Comme ça finit toujours avec mes anciens princes charmants. Et comme à chaque fois que c'est le bordel, je m'inspire des classiques de la chanson française pour ré-écrire ma vie. Et je laisse leur mots me dicter la pause dont j'ai besoin pour repartir de plus belle. En me disant qu'un jour peut être, moi aussi j'inspirerai des histoires comme celles là.

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http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3277295.htmlMon, 24 Oct 2016 23:20:00 +0200http://suicides.underground.cowblog.fr/a-ton-passe-a-tes-secrets-a-tes-anciens-princes-charmants-3277295.html
http://suicides.underground.cowblog.fr/and-then-the-life-started-back-3277294.html[And then; the life started back]
Avant, j'aimais bien dire "mon ronron". Sauf que là t'es plus à moi. D'ailleurs tu l'as jamais été. C'est naïf de croire qu'on peut connaitre quelqu'un au point de le posséder. Et c'est pas cool, de vouloir posséder quelqu'un. Désolé pour ça. T'es devenu ronron tout court. Et c'est déjà 1000 fois mieux que "mon ex" ou "personne". J'espère qu'on en arrivera pas la. Mais on sait jamais. C'est marrant la vie, parce qu'on sait jamais comment ça va finir. Ca se trouve on va se détester. ça se trouve tu vas tomber amoureux d'une tarée qui essayera de me tuer. ça se trouve on va devenir meilleurs amis et on va gérer notre relation jusqu'au bout. ça se trouve, je vais partir faire un tour du monde, et tu acheteras une maison en bretagne avec elle. Ca se trouve je vais mourir dans un accident d'avion. ça se trouve, un jour je ne serai "personne" pour toi. Ca se trouve on se perdra juste doucement de vue, et on se recroisera de temps en temps avec nostalgie. Bref on sait pas. 

Je crois que je ne croirai plus jamais aux promesses dites avec les mots. Je t'ai trop cru. J'ai eu trop mal. Je crois que j'ai appris avec toi que la vie est marrante et ne fais jamais ce qu'on l'on pense qu'elle fera. Je pensais tellement fort que c'était toi. Que je ne suis pas sure de réussir a re-croire quoi que ce soit un jour. Je crois que les gens maintenant, il va falloir qu'ils me prouvent leur mots avec des actes. Je crois que je ne croirai plus à l'homme de ma vie que le jour ou je m'endormirai contre lui a 80 ans.  Et qu'à ce moment là il me dira "Et, tu vois? J'avais raison! Etre l'homme de ta vie, CAP!" Mais je ne t'en veux pas. Je t'aime trop pour ça. Je te pardonne même, tout le mal que je vis en ce moment. 

Je voulais que tu saches que je t'aime tellement que le plus souvent j'ai presque pas mal en fait. Le plus souvent, je suis juste heureuse d'etre en vie, et que tu le sois aussi. Le plus souvent, je suis juste contente que nos chemins se soient croisés et qu'on soit devenus une équipe. Le plus souvent je te souhaite juste tout le bonheur du monde. Et ça va. Parfois je pense tout ça, mais ça pique quelque part entre mon coeur et ma gorge et ça m'empeche un peu de respirer. Mais ça ne n'empeche plus de dormir, et bientot je sais que ça me fera juste sourire.

On ne sait pas ce que la vie nous reserve, et peut etre que je ne penserai pas longtemps ce que je vais écrire, mais je voulais que tu saches que tu m'as appris à aimer le vent froid, qui nous fait nous sentir vivants. Je garderai de toi le lait de coco et les oignons dans ma cuisine. Et  la recherche de trolls dans les cailloux. La recherche de magie dans la vie. Tu m'as appris a voir la beauté dans le quotidien. Je voulais que tu saches, aussi, que même si nos reves se sont mélangés j'ai voulu voyager avant de savoir parler, alors je partirai quand même autour du monde. Et que j'ai voulu un bouvier bernois en 1ere apres une discussion avec un SDF, alors j'en aurai un quand même. Que j'aurai un fils, un jour, quand meme, et que je lui apprendrai a jouer a tomb raider comme mon frere avant moi. Que ces trucs la qui me liait, qui me lient toujours un peu a toi. FInalement ils font autant parti de moi que de toi. Et que je risque de les intégrer dans ma vie. Parce que c'est un bout de moi, pas par mimétisme, pas par nostalgie, pas par regrets. 

Je voulais que tu saches que tu comptera longtemps. Que tu m'as marqué tellement fort que je me suis surement perdue moi même, ou trouvée. Je ne suis pas sure. Mais que je continuerai ma vie parce que la fuite en avant c'est le seul truc que je connais. Je veux que tu saches que tu ne m'as pas brisée, ni foutue en l'air. Bléssée tout au plus. Mais je resterai moi jusqu'au bout. Le meme bordel ambulant, la meme envie devorer la vie, plus prudemment, mais quand meme... 

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http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3277294.htmlMon, 24 Oct 2016 21:30:00 +0200http://suicides.underground.cowblog.fr/and-then-the-life-started-back-3277294.html
http://suicides.underground.cowblog.fr/c-est-pas-forcement-la-misere-c-est-pas-valmy-c-est-pas-verdun-3277308.html[C'est pas forcément la misère, c'est pas valmy, c'est pas verdun]

Alors je gère comme je peux. J'aimerai faire le moins d'erreur possibles, j'aimerai réussir a aller bien le plus vite possible, le plus longtemps possible. Mais je ne sais pas comment. Je ne sais pas si je veux lui parler, ou non. SI je dois être honnete avec lui, ou non. Et avec moi même, ou si je dois faire semblant jusqu'a me convaincre toute seule que ça ira. Parce que meme si je sais au fond que ça ira, il y a des moments comme la maintenant ou je me dis que non. Que ça n'ira plus jamais, plus jamais comme avant, comme il y a un mois, 2 mois, 3 ans. Il y a une partie de moi qui est morte et que je dois me trainer toute ma vie, une partie de mon espoir, de mon innocence et de mes projets. Qui s'est cassé la gueule, qui a fait un arret cardiaque, qui s'est arreter de vivre tout en continuant d'exister. Cet espece de tas d'incertitude et de désillusion qui va m'accompagner pendant un moment, il y a un moment ou je me dis qu'il ne partira jamais. Que j'irai mieux mais que ça n'ira plus jamais bien. Alors je sais qu'il y a pire, que c'est un chagrin d'amour, qu'on s'en remet. Et pourtant si on apprend de ses erreurs c'est peut etre aussi qu'on ne s'en remet pas complètement. Et j'ai tellement peur de ne jamais m'en remettre, que je me force a sauter dans la vie tous les matins. Je me force a mettre des sourires dans les mouvements, de la musique dans le métro, a sortir et a voir du monde. Alors qu'une fois sur deux je veux me refugier sous ma couette. Je m'oblige a sauter dans la vie comme on saute dans le vide: en sachant que quoi qu'il se passe en dessous, de toute façon derrière il n'y a plus rien.Tout les matins. Sauter dans le vide, ou mourir. Sauter dans le vide, ou rester face a sois meme. Tout plutot que de me retrouver face a moi meme parce que j'ai trop peur de ce que je pourrai y voir, y retrouver, y découvrir. J'ai peur de m'y perdre et de ne jamais en sortir. J'ai peur. De tout. Alors je gere comme je peux. En imaginant que je sais ce que j'ai appris de tout ça. Je fais semblant. De relativiser et d'y croire encore. Mais je sens bien que doucement je me refais une carapace en titane. Un truc tellement dingue que meme moi je n'arriverai plus a percer. Je sais bien que je vais me murer dans mon silence. Que je ne laisserai plus jamais personne savoir ce que je pense, personne savoir les endroits ou ça fait mal, personne atteindre les endroits qui n'appartiendrons jamais plus qu'a moi. Je sais bien, que je ne partagerai plus mes projets, que je ne serai plus jamais dépendante de quelqu'un par amour, que je ne laisserai plus jamais l'amour etre ma priorité. Parce que le jour ou il se tire... on n'a plus de priorité. Et on perd le sens qu'on a construit a notre vie. Et que ça fait beaucoup trop mal pour que je laisse ça arriver, une fois de plus. Je ne veux plus avoir mal comme ça. Jamais. Et en meme temps je veux aimer encore. Et etre aimée en retour. Je veux etre bien. Et je ne jamais laisser personne me rendre bien. Je ne veux plus jamais compter sur personne d'autre que moi meme. Je veux que cette rupture ne me change pas, ne change pas qui je suis, et je veux que cette rupture me vaccine contre toutes les peines a venir. Je ne veux plus jamais faire confiance aux mots des autres. Je ne veux plus jamais croire ce qu'on me fait miroiter. Je veux des preuves de tout. Et même avec des preuves. Je ne veux plus jamais me laisser attendrir. Je ne veux plus jamais y croire. Je ne veux plus jamais me laisser envahir.... Et j'espère que je changerai d'avis.... Que ça finira par aller bien... En attendant je gere comme je peux. En sachant pertinemment que je ne vais pas tarder a faire les mauvais choix dans des mauvaises directions. J'attends juste que ça me tombe sur le coin de gueule, comme une branche d'arbre a vélo....]]>
http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3277308.htmlSun, 16 Oct 2016 21:59:00 +0200http://suicides.underground.cowblog.fr/c-est-pas-forcement-la-misere-c-est-pas-valmy-c-est-pas-verdun-3277308.html
http://suicides.underground.cowblog.fr/i-m-getting-back-to-the-start-3277200.html[I'm getting back to the start] Y'a des matins ou ça pique tellement fort, que ma seule envie c'est de nous oublier le plus vite possible. De ne plus me souvenir de notre complicité, de nos fous rires, de nos projets et de nos rituels. Ne plus me souvenir de nos soirées, ni de nos matins. Oublier les ronronnades, la tendresse, la douceur et de réconfort. Brûler en moi ces souvenirs de notre relation. Brûler les sourires, les mots doux, les dessins et les photos. Ne plus me souvenir que j'ai eu tout ça avec toi, et que t'as tout foutu en l'air. Ne plus me souvenir que je suis passer de tout à rien en une journée. Et que je vais devoir tout reconstruire un jour pour être heureuse avec un autre. Et même si je chéri nos souvenir comme une lupiotte de bonheur en pleine nuit, parfois j'ai envie qu'elle s'éteigne parce que je sais que celle là, elle ne reviendra jamais. Et que je sais que le bonheur que je vais devoir reconstruire toute seule, je ne le reconstruit pas a partir de rien, je ne le reconstruit pas à partir du niveau 0. Je vais devoir le reconstruire a partir du 15ème sous sol, sur toutes les cicatrices, sur le trou béant de ton absence. De notre absence. Parce que je ne peux pas oublier ce qu'on avait. J'me suis pas juste casser la gueule de l'échelle en allant toucher les étoiles ce coup ci. Je suis passée par dessus. J'ai flotté dans les étoiles pendant un moment avant de manger le sable en bas de la falaise. C'est même plus une histoire d'échelle a remonter la, c'est surtout une histoire d'échelle à retrouver. Parce que celle qu'on a montée à deux elle était magique et elle est complètement bousillée. Et que j'ai l'impression que toutes celles que je retrouverai ne monteront jamais aussi haut. C'est peut etre cool parce que j'aurai moins mal du coup... Mais je peux pas m'empecher de regarder les étoiles en sachant que j'y étais et que j'y retournerai peut être jamais. Parce que je ne peux pas oublier.

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http://suicides.underground.cowblog.fr/commentaires-3277200.htmlWed, 05 Oct 2016 10:04:00 +0200http://suicides.underground.cowblog.fr/i-m-getting-back-to-the-start-3277200.html