Samedi 10 juillet 2010 à 13:35

C'est le soleil du mois d'aôut qui nous faisait rire, sur la quais, dans les rues pavés, aux arrêts de bus et sur le parvis du théatre. C'était la liberté. C'était le monde revu et corrigé qui sentait la glace à la vanille. C'était les souvenirs qu'on n'avait pas encore ensemble qui étaient en train de s'écrire pour notre éternité. C'était l'époque où je retrouvais le goût des fous rire, des paillettes dans les yeux, des papillons dans le ventre, du bonheur un peu en fait. C'était comme de monter dans une décapotable sans savoir où aller, mais y aller quand même, avec les pink floyd qui nous répéterait qu'ils n'ont besoin d'aucune éducation et avec la route 66 sous nos roues. C'était un peu un film, notre scénario, nos vies. C'est le soleil qui nous donnai envie de rire. C'est le vent des quais, la bande annonce de Paris. C'est Rouen, la Seine. C'est la maternelle, les mercredis midi. C'est le soleil qui nous donnai envie de rire, en fait, c'est comme ça que ça à commencer.

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