revenue depuis 2 jours et déjà tout recommence à tourner trop vite.
Mais après un mois en pause officiel avec tout, je peux dire que je
suis prête a tout affronter de front. Sauf peut être les après-midi,
parce que le décalage horaire me tue un peu, beaucoup, passionnément...
J'ai pas pris conscience de grand chose en partant si ce n'est que
vivre sans eux c'est dur comme de comprendre l'anglais parlé par les
asiatiques. J'ai un peu peur de l'avenir parce que ce que je redoute
depuis 2 moi se concrétise, je vais devoir faire des sacrifices. j'ai
pas tant peur que ça parce que j'ai appris a ne plus avoir peur de ce
que l'on ne connait pas. Une demoiselle m'a appris à dessiner la vie et
à entrer dedans comme on rentre dans une valse. Des gens, qui m'ont
accompagnés, m'ont montrer comment se relever et comment jouer avec le
reste du monde qui nous entoure. Alors depuis j'ai moins peur, presque
plus, juste assez pour se dire que l'on est vivant. Réellement vivant
et réellement là. Et même si je ne sais pas si la confiance tiendra, et
si on tiendra la route qu'on s'était tracé, même si je ne sais pas où
il me retrouvera, et si j'ignore encore si un jour il osera me redire
ce qu'il me confiait avant. Même si je sais que sans ça je vais
sûrement ramer quelques temps, je n'ai plus peur. Parce que la vie, ça
ne sert à rien d'en avoir peur au fond, il faut juste la vivre, du
mieux qu'on peut.
J'irai le chercher a la gare samedi. Mais je crois que sauter comme emppu sera malvenu.