Samedi 10 juillet 2010 à 13:35

C'est le soleil du mois d'aôut qui nous faisait rire, sur la quais, dans les rues pavés, aux arrêts de bus et sur le parvis du théatre. C'était la liberté. C'était le monde revu et corrigé qui sentait la glace à la vanille. C'était les souvenirs qu'on n'avait pas encore ensemble qui étaient en train de s'écrire pour notre éternité. C'était l'époque où je retrouvais le goût des fous rire, des paillettes dans les yeux, des papillons dans le ventre, du bonheur un peu en fait. C'était comme de monter dans une décapotable sans savoir où aller, mais y aller quand même, avec les pink floyd qui nous répéterait qu'ils n'ont besoin d'aucune éducation et avec la route 66 sous nos roues. C'était un peu un film, notre scénario, nos vies. C'est le soleil qui nous donnai envie de rire. C'est le vent des quais, la bande annonce de Paris. C'est Rouen, la Seine. C'est la maternelle, les mercredis midi. C'est le soleil qui nous donnai envie de rire, en fait, c'est comme ça que ça à commencer.

Mercredi 28 avril 2010 à 20:24

Elle a la tête prête à éclater de tous ces souvenirs avec lui. La tête comme un volcan en ébullition, mais en pire. Elle avait le coeur au bord des lèvres, comme une envie de vomir ses tripes pour penser à autre chose. Et elle ne pensait qu'à lui, sans comprendre. Lui, l'homme elle était tombé amoureuse 2 ans auparavant, le mec drôle et timide tu sais? Qui la prenait pour une princesse, celui avec lequel elle se sentait guérir, guérir en vrai, comme dans les histoire d'amour de film hollywoodien, elle se souvient de lui comme de son héros à elle, celui qui mettait un terme à son errance de tragédienne. Celui qui panserai ses blessures et qui lui réapprendrai à vivre sans les boulets qu'elle avait d'implanter dans les épaules. Comment était-il devenu comme ça? A quel moment elle a déconné au juste, et pourquoi maintenant?  A quel moment le prince redevient un crapaud et la princesse redevient cendrillon?  Cendrillon qui lave les carreau, qui fait ce qu'on lui dit sans protester et qui regarde le prince être un prince avec les autres, mais pas avec elle. Les contes de fées, ils l'avaient pas préparé à cette éventualité... Ils l'avaient pas préparé à ce que son prince à elle, il l'aime avec des conditions.
Elle, elle aurait voulu lui dire oui!! oui je les accepte tes conditions, oui je ferait tout pour toi, pendant 2 ans d'ailleurs elle à tout fait pour lui alors pourquoi cette fois... Cette fois c'était plus fort qu'elle, il y a des conditions qu'on juge trop injuste... et C'en était. Elle voulait son bonheur, comme on veut à tout prix réaliser ses rêves, mais ce sacrifice là c'était un peu le sacrifice de trop, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. C'était comme se la vie lui avait jouer un tour de plus, celui de lui dire tu vois comment les gens peuvent être? Tu vois le bonheur qu'une seule personne peut apporter à une autre? Ben ce bonheur là, c'est pas pour toi. Toi tu te sacrifie toi tu détruit tout ce que tu touche, toi tu te tait sinon t'es chiante... Toi...  Tu vivras la vie qu'on te décidera.
Être amoureuse, on lui avait jamais dis que ça faisait mal comme de s'arracher un bras maintenant qu'elle le savais elle voulais quand même tenter, tenter d'être celle qui le fera sourire, parce qu'il est beau quand il souri, d'être celle qui le rendra heureux parce qu'il avait trop morflé, tenter d'être l'exception ... Tenter de lui faire comprendre que la liberté ne rime pas avec tromper, que voir des gens sans lui , c'était pas faire sa vie sans lui.
Elle a la tête prête à éclater de tous ces souvenirs avec lui. La tête comme un volcan en ébullition, mais en pire. La tête à ne pas savoir comment lui dire qu'elle est plus perdue que le jour où son frère est parti loin d'elle. La tête prête à éclater... Et plus aucun son qui ne pouvais sortir de sa bouche a part la douleur de ne pas être ce qu'elle s'étiat toujours promis d'être. La tête prête à éclater, et elle n'était plus capable de rien, même les livres, elle ne pouvait plus les fixer. La tête prête à exploser, et elle n'était plus capable de rien, sinon que de l'aimer.
 
La troisième personne, c'est parce que je ne nous reconnaît vraiment plus.



Jeudi 22 avril 2010 à 20:28

Pourquoi ça marche jamais dans le bon sens... Pourquoi il y a toujours tout qui foire...

Mercredi 21 avril 2010 à 18:50

Avant quand j'avais besoin d'une pause avec la vie je t'appelais, juste pour passer une nuit à regarder Rouen depuis ta fenêtre. Aujourd'hui quand j'ai besoin d'une pause... De toute façon, j'ai pas le temps.

Mercredi 21 avril 2010 à 0:05


 

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