Jeudi 9 juin 2011 à 23:39



9 Juin 2011, 23:30

J'ai 19 ans

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Vendredi 6 mai 2011 à 12:33

Vous savez ces moments où on se sent tellement perdu qu'on n'a plus le courage de rien. Où tout nous semble insurmontable, perdu d'avance. Où il suffirai juste qu'on affronte tout de plein fouet pour que ça se règle une bonne fois pour toute mais où on ne trouve pas le courage. Ces moments où on doute de tout. On y est tous passé un jour je pense. Le moment où on s'engage dans l'armée, où on part en voyage humanitaire au Kenya, où on fait trop la fête, où on cherche à donner un sens à nos vies. Je crois que j'arriverai jamais à un tel point de perdition mais tout de même ce matin j'en suis plus très loin. Pas très loin et pourtant loin quand même, parce que contre ça j'ai un remède. Une comptine. Une phrase sans fin à se répéter en boucle jusqu'à ce que ça aille mieux. Un peu comme "après la pluie la beau temps" mais en mieux. En fait j'ai vous, et savoir que même si je me plante, même si j'arrive à rien, demain le soleil se levèra et que ça n'aura pas changé. Que peut importe ce que je fait, ce que je rate, il y aura toujours autour de moi ces gens qui sont la depuis le début, qui m'ont vu devenir qui je suis, que j'ai vu devenir qui ils sont, et que leur regard n'est pas prêt de changer. Depuis 20 ans je peux compter sur les doigts d'une seule main ceux que je sais qui ne me décevront jamais. Ceux que je connais assez bien pour savoir que même dans leur mauvais choix je serai toujours fière d'eux, et je sais que c'est réciproque. Et ça me fait tenir, dans tous les moments difficiles, dans les quelques coup durs que la vie m'a infligée. Vous savez, à chaque fois que je dois prendre la parole pour défendre mes idées, presque un lundi sur 3, je pense au moment ou je vous le raconterai. Même si je ne vous le raconte jamais pour ne pas vous ennuyer. Je pense à ce vous vous diriez sur tout ça. Je pense au samedi  suivant, celui où qu'il pleuve vente ou neige on se verra, même 30 minutes pour un café. Pour se souvenir que dans tous les moments ou on se perdra il y aura cette lumière au bout du tunnel qui ne nous guidera pas tellement dans la vie mais qui nous réchauffe tout le temps. Je crois que si je finit par réaliser mes rêves, ce sera ces samedis qui me manqueront le plus. Parce que je sais que même si je passe ma vie à 9000 Km de vous, vous resterez mon feu de camps en plein brouillard. Vous êtes mon remède aux coups de blues, vous êtes mon courage et mon envie de réussir.
Et puis contre la perdition il y a aussi les premiers accords des morceaux qui composent la bande originale de ces 20 dernières années. C'est un peu comme voir le meilleur de sa vie défiler en 4 minutes 40. Sans aller s'écraser contre une dalle de béton après.



encore navré pour ces bloc de phrases indigeste mais je crois que je ne sais écrire que ça.

Jeudi 24 mars 2011 à 10:39

Cela fait une vingtaine de jours que j'ai envie de poser des mots sur ce coin de la toile, mais le temps défile un peu vite chez nous en ce moment.

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J'avais tout juste le code, et ils étaient encore à 4, par contre lui, il était tout seul dans son appartement, enfin, même s'il n'y était déjà plus très souvent. Ce blog n'existait pas, ou si peu. Et puis elle était chez elle aussi. Et il venait juste de partir outre atlantique si je me souviens bien. En fait depuis on a presque tous changé de maison. 2 fois. J'avais même pas le bac, et j'allais partir aux Etats - Unis avec des papillons dans le ventre. J'avais 2 neveux et je crois que je venais de passer ma dernière soirée de ma vie chez lui, sans en avoir aucune idée. Je pensais vouloir être architecte ou ingénieur sans plus de volonté que ça. J'avais les cheveux court et j'avais jamais pris le T2, encore moins le 16. J'étais persuadée que je resterai chez mes parents jusqu'à mes 25 ans, et que 18 ans c'était la liberté, le rêve américain, le début de la vie. J'ai appris aujourd'hui que 18 ans c'est juste la suite du début et que 20 ans ça fout un coup de vieux. J'avais jamais vu Eluveitie en concert, j'avais jamais rien vu en concert en concert en fait, ni Hugues Auffray ni Bénabar ni Die Apokalyptischen Reiter. Et puis je faisais de la danse et du violon. Et j'adorai ça. On avait changé de président depuis à peine un an, je révisai pour mon bac de français, et mes TPE. Le président américain s'apellait George. W. Bush, d'ailleurs après ça j'aurai du me teindre les cheveux en rouge, tu vois schmil, je l'ai fait finalement, un peu plus tard certes mais c'est fait. D'ailleurs à l'époque on t'apellait Schmil. Henri salvador venait de mourir mais PPDA présentait encore le 20 heures sur TF1. Et il était militaire. Mon père avait encore des élèves, j'avais pas encore l'ordinateur que j'utilise aujourd'hui. Et puis mes dr marteens avaient même pas 6 mois. Je passais tous mes week end sur les quais et je n'arrive à me souvenir que du soleil et des fous rires. Elle habitait encore en france j'avais jamais fait de laser game et la moitié des numéros de mon répertoire n'y étaient pas. La moitié de mes plus beaux souvenirs sont venus après ça aussi. Comme les 43 roses pour mes 18 ans, disneyland california, disneyland paris, 3 fois, le heidenfeist, le snooker, l'Okallagan, les week end depuis septembre, mes 18 ans aussi, vos photos, les semaines à les garder, Monrovia et je suis sûre que j'en oublie. C'était il y a juste 3 ans, le monde tourne vite finalement.

dans 6 mois j'ai 20 ans, je crois que ça me rend nostalgique
Pour l'image, c'est un peu la vision que j'avais d'avoir 18 ans,
je crois que je vas devoir me faire bientôt tatouer, histoire d'avoir
au moins bon sur un point.

Mercredi 26 janvier 2011 à 23:30


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Je me suis jamais pris de claque en cours. Dans la vie si parfois, pas tant que ça. J'ai eu le coeur malmené un peu, juste assez pour savoir ce que je veux et pourquoi, pas assez pour  ne plus croire en mes rêves. Mais, du moment que j'ai eu un professeur, j'ai jamais pris de claque. J'ai eu mon bac mention très bien, européenne. Tout juste, 16 et des poussières. Mais très bien quand même. Mon prof de violon, il m'a dit que j'étais douée. Pour la danse c'était moins ça, mais j'ai jamais déçue personne je crois. J'ai passé mon concours sans réviser. Et aujourd'hui, j'ai peur de me planter tous les soirs, et je ne me plante toujours pas. Aujourd'hui j'ai l'impression d'être un imposteur qui attend de se faire prendre en flagrant délit d'incompétence. Et qui ne se fait toujours pas attraper. Je sais que si je m'y mettais, vraiment, je pourrai y arriver, à ne plus me considérer comme une menteuse. Mais j'y arrive pas. J'ai arrêté le violon. Je ne me met pas au dessin. J'ai toujours pas fini une seule des histoires que j'avais commencé. Et je ne comprend pas très bien. Je me surprend à rêver de percer un jour, et pourtant je ne bouge pas. Je ne crois pas que j'ai peur de réussir, je crois que j'ai peur de me prendre ma première claque. Pour l'instant tout va bien, mais je ne brille pas non plus. Je suis dans le top 10 sans aucun coup d'éclat, sans plus d'effort que ça. Je crois qu'aujourd'hui j'ai peur que mes effort ne payent pas. Parce que avoir des idées c'est pas comme apprendre par coeur son algèbre. Je ne me suis jamais lancé à fond pour être sur de ne pas être à ramasser à la petite cuillère. Je crois que c'est ça en fait. Et c'est plutôt triste. J'ai 19 ans, on ne m'a jamais mit de bâtons dans les roues, et je freine de toutes mes forces parce que j'ai peur d'apprendre à faire du vélo, je crois qu'il va rapidement falloir que j'essaye d'enlever les roulettes que la vie m'a donné. Parce que la première fois que je suis montée sur un vélo, j'ai tellement eu peur de pédaler que je suis tombée dans les orties...

Jeudi 20 janvier 2011 à 13:42

J'ai fait le plein de jolies photos. Alors ça va redevenir coloré.

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Finalement et tout bien réfléchit, je ne pouvait pas passer à côté de l'opportunité d'être en Janvier pour faire un bilan, parce que j'aime trop ça. Cette année c'est la dernière que je commencerai avec un 1 en premier chiffre. Dans un peu moins de 6 mois j'aurai 20 ans. Et je penserai a Reggiani. [ Si c'était à recommencer, j'aimerai un jour avoir 20 ans, être con et perdre mon temps, dans les cafés] D'ailleurs je suis retombée amoureuse de lui ce matin. Il y a des musiques qui rapelle des souvenirs, et d'autres qui sont le doux refrain d'une vie pour dire que tout ira bien. Je crois que Reggiani, comme Noir Désir c'est ça. Même si les 2 me rapellent toujours un peu la même personne, ils me rapellent surtout que certaines choses ne changent pas. Du moins, moins vite que d'autres.
Alors voila un an de plus, on a fait quoi cette année? Trop de choses probablement, mais je peut toujours pas m'empecher de dire on en parlant de moi parce que moi c'est vous. Alors 2010, ça a été notre année, comme celles d'avant mais avec le permis en plus. C'est le snooker et le ciné, la wii chez mathilde, le réveillon chez jerem'. C'est la part des anges, en fait non les Antilles. C'est mon anniv' plein de béton dans un bar rouennais. C'est l'oka qui prend feu, le raimesfest, et passer à Raimes tous les matins en train. 2010 C'est aussi un accident et une nouvelle Clio. C'est aussi pas une seule note de violon, ce que j'espère que 2011 rétabliera sans trop y croire. C'est les cheveux roux que peut être 2011 raccourcira.
2010 C'est aussi une fille un peu perdue qui n'est plus trop sûre d'être qui elle pensait être, et encore moins celle qu'elle voulait être. C'est un peu des rêves brisés à redéfinir. C'est peut être la préparation à un grand changement en 2011, peut être pas. 2010 C'était un année un peu compliquée mais qui laisse un bon souvenir au creux du coeur. Qui résonne de [sensualité] et [Bélinda]. 2010 ça sonne ISD aussi avec des vraies amitiés et des découvertes en tout genre. Mais 2010 au final, c'était surtout la confirmation de mes priorités, c'était surtout réaliser que même si j'adore mes études elles ne passeront jamais avant vous. C'était réaliser que peut importe qui je rencontrerai à partir de maintenant, je ne serai jamais avec personne comme avec vous. Et peut importe si on se perd de vue vous resterez toujours vous, mes racines. Peut importe si je pars un jour de l'autre côté de l'atlantique, les amis que j'aurai la bas n'auront rien à voir avec nos fous rire. Peut être bien que 2011 m'apportera des amis que j'aimerai tout autant que vous, mais ça n'aura rien a voir. Et je sais que vous voyez exactement ce que je veux dire.

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Et au final 2010 c'était :
"Tsamina mina, eh eh. Waka waka, eh eh. Tzamina mina Zangalewa, this time for Africa"
Et ça, ça risque de rester.

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