Mercredi 23 novembre 2011 à 21:58

On voudrait aller à la montagne cet hiver. Juste pour faire du ski. Et pour faire noël tous ensemble. On voudrait que la vie sourie un peu plus chaque jour comme dans les séries télé. On voudrait trouver une route sûre. On voudrait avoir des vrais projets, des qui ne s'effondrent pas au dernier moment. Des ou l'on a réussit a prévoir l'imprévu pour ne pas se laisser déborder. On voudrait rester un peu maître de ce qui nous arrive.  Et on se surprend à rêver. A notre film à nous. On recherche dans nos vie des bouts d'histoire que les gens iraient voir sur grand écran. Des vraies histoires, des jolies et des qui vous transportent. 
[Fais de ta vie le plus beau des romans]. Je te jure que je me m'y applique tous les jours. Que je veux te rendre fier de ta soeur. Je veux faire les bons choix. Et choisir les bonnes destinations. Je veux réussir à regarder ma vie dans 50 ans et me dire [Si c'était à recommencer, je suivrais le même chemin, je manquerais les mêmes trains, sans un regret]. Tu sais mine de rien ta phrase toute faite balancée comme ça, elle guide un peu plus ma vie jour après jour. Parce qu'elle vient de toi. Parce que je sais que tu y mets un vrai sens. Parce que je sais que si je regarde derrière moi tu seras la, toujours. Cette phrase elle m'aide à me dire que je suis en train d'écrire quelque chose de grandiose et que je n'en suis qu'au début, et que chaque journée n'est qu'une ligne qu'on survolera à peine. Cette phrase elle m'aide à me dire que chaque journée trop longue ou nuit trop courte n'est qu'une virgule dans mon roman, dans quelque chose de plus grand, de plus important, de quelque chose qui en vaudra vraiment la peine quand il y aura plus de page derrière que devant moi.

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[Je voudrais ne rien effacer, de mes joies, de mes solitudes, qu'on n'oublie pas une virgule, à mon passé...] Je crois que je suis à un de ces moments que je pourrai vouloir effacer dans 5 ans, et j'espère que non. SI j'avais un don, j'aimerai pouvoir anticiper les imprévus, et les gérer tellement mieux. J'avais un plan bordel. Un vrai plan avec une jolie fin. Un joli plan, avec des dates et des anniversaires, un plan avec des gens dedans, un plan avec des objectifs concrets et réalisables. J'avais une ligne directrice, j'avais une lumière au fond de la nuit à suivre envers et contre tous. J'avais une raison de me lever le matin qui n'était pas de savoir si ce soir le soleil se coucherai de la même couleur qu'hier. Les imprévus ça fait peur... Et je ne suis pas le genre de fille qui gère ça très bien. Quand j'avais peur, j'avais tes bras autour de moi qui me disaient que je pouvais me rendormir que t'allais chasser mes monstres toute la nuit. Aujourd'hui j'ai ta phrase comme ligne directrice de ma vie qui me rassure quand j'y pense. C'est peut être que j'ai grandit, et ça fait un peu déprimer. On arrête de trop boire pour jouer à la Xbox. On voudrait juste aller à la montagne cet hiver, pour faire du ski. Et au lieu de ça, on s'enferme dans notre routine quotidienne pour ne plus penser.

Tu sais j'ai toujours voulu écrire un livre ou un scénario, à la place j'ai un blog. Poser des bouts de vie quelque part dans le monde c'est déjà mieux que rien. 
 
 

Samedi 12 novembre 2011 à 13:51

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Avec un goût de vie. C'était une soirée inespérée comme un oasis en plein désert. C'était rire comme des gamins, comme à l'époque ou l'on s'est croisé pour la première fois. C'était un retour en arrière au lycée avec les bons souvenirs uniquement. C'était se réapproprier la ville, notre ville, celle qui nous à vu grandir et que l'on ne reconnaît pas toujours. C'était faire un point sur nos vies pour réaliser qu'on était bien vivant. Une pause dans le présent. Dans le doute et dans l'ennui. Une pause de vie. On est parti en Amérique, celle qui me faisait rêver il y a 4 ans et dont je suis tombée amoureuse une année plus tard. Il parait que le bonheur c'est de rentrer chez soit. Je crois qu'hier soir j'étais chez moi. 
Se sentir vivant comme lorsque l'on danse une nuit entière sur des musiques que l'on n'écoute même pas, se sentir vivante comme en montant dans une voiture sans savoir où on s'arrêtera. Se sentir vivante comme en lisant Barjavel pour la millième fois. Et ça fait du bien.

Vendredi 30 septembre 2011 à 2:06

Les B.O. de Sofia Coppola sont aussi les bandes originales de mes nuits sans sommeil. 
Quand il y a trop de questions dans ma galaxie pour trouver un endroit où dormir. Quand penser fait tellement de mal et de bruit que la meilleure solution reste de remplir l'espace avec des notes et d'occuper mes doigts en tapant ici.
Même quand on n'a rien à dire. Surtout quand on n'a rien a dire.

 
You're my playground love.

J'ai tout en double sur iTunes, 11 jours et demi de musique au lieu de 5 jours et 18 heures. Et j'ai des doublons dans ma vie aussi. Ce soir je revois tous ceux qui sont passés, qui m'ont marqués, qui m'ont blessé et qui ne m'ont pas fait avancer. Parce qu'on refait sans cesse les même erreurs. L'expérience. C'est ce qui nous donne la force d'avancer a nous faisant croire qu'on ne souffre pas pour rien. Et on souffre toujours, 2 mois, 3 ans, 20 ans plus tard, à cause des même personnes et pour les mêmes raisons. Ce soir je suis d'humeur à monter dans le premier vol pour Los Angeles et à me mettre à pleurer à travers le hublot à coté d'un parfait inconnu. A tourner une page, une vraie, pour me frotter à la vie et me rendre compte qu'il y a tellement de choses qui comptent plus que ça. Plus que moi ce soir avec Air dans le creux des tympans. Plus que ce besoin de remplir l'espace à l'intérieur de ma tête de musique pour éviter à toute autre pensée de se développer, de se déplacer, de se former. Il parait que les idées sont dans l'air, qu'on les saisit, ou non, qu'on les attire plus ou moins. Dans des soirs comme celui ci je les attire toutes, ces idées tordues qui nous font oublier de respirer. Alors je rempli l'air de mélodies d'air connus et moins connus pour trouver la force et le courage d'aller plus loin, jusqu'à demain. Après demain. Dans un an.
On m'a dit un jour, tu verras, quand ce ne sera plus la première chose à laquelle tu penseras en te levant, tu auras gagné. Je ne crois pas avoir gagné quoi que ce soit. Et je crois que tous les matins en ce moment c'est un peu la même pensé qui me reviens. Je crois que je suis à un de ces moments ou ils ont tous été si important. Et je crois qu'en ce moment j'ai besoin de ces gens qui m'ont porté. J'ai la nostalgie de leur mots et de leur bras. De ces moments ou je me sentais vivante malgré tout, et surtout importante. De ces moments ou je pensais que je ne les perdrai jamais. J'ai tout perdu. Parce que c'est la vie qui joue à ça avec nous. Bien sur je n'en veux à personne et bien sur je n'ai rien retenu. Parce que ce soir j'ai autant mal de leur absence que du mal lui même. Parce que je n'ai rien appris. Parce que ce soir encore je m'attache, et que bientôt j'aurai mal, encore. 

 
Vis ce que tu n'oublieras pas
Oublie ce que tu ne vivras pas

 
Je crois que j'ai vécu et que je n'ai rien oublié. Et que ce soir, j'ai un peu mal d'avance de tout ce qu'il me reste à faire. Je ne suis pas dépressive, je suis partisane de penser que souffrir c'est etre en vie. Je suis persuadée que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue seule, que l'on dot s'attacher quitte à souffrir parce que ce n'est que comme ça qu'on arrive a se savoir vivant. C'est juste que ce soir j'ai le cafard, et que, comme toutes les fois où ça arrive a 2 heures du matin, je suis toute seule. Ce qui n'arrange rien.


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Samedi 13 août 2011 à 2:35


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02h05, la B.O. de Marie Antoinette. J'ai l'impression d'avoir 14 ans et de rêver ma vie au lieu de la vivre. Je crois que c'est ce qui me manque le plus durant l'année, de travailler la nuit et de ne plus la voir de la même façon. Je me souviens avoir passer des nuits à regarder le ciel par la fenêtre jusqu'à ne plus réussir à penser et m'endormir. Je me souviens des nuits sans sommeil à noircir les pages de ce carnet que je n'ai toujours pas fini. Des nuits trop courtes qui se finissaient sur mon canapé. De ma seule vraie nuit blanche, qui s'est finie sur une fauteuil parisien. Je me souviens être partie me promener au lever du soleil et revenir les converses trempés par la rosée, je me souviens du train le lendemain. Et puis, de toutes ces nuits d'étés trop chaudes pour pouvoir dormir à regarder mon plafond en refaisant ma vie 10 fois, 100 fois, jusqu'à trouver la force de dormir. Ces nuits où la vie n'est plus vraiment la même. Où on écoute Apocalyptica en pensant que demain, peut être, ça ira mieux, ou moins bien. Mais peut importe puisque c'est demain. Peut importe puisque demain il fera jour et que c'est un peu comme si on changeait de galaxie. Au final, je crois que j'ai plus créé mon monde de nuit que de jour. Je crois que mes plus beaux souvenirs, mes plus beaux éclats, mes meilleurs bouts de vies, je crois que tous ont eu lieu une nuit un peu comme celle ci. Une nuit ou on sait très bien qu'on devrait dormir, et ou on ne peux pas. Parce qu'il fait trop chaud, parce qu'on est trop bien, et parce qu'on a trop de vie dans les veines pour trouver le sommeil.

Je sais que je devait poser ici des mots doublement super mais je crois que c'était moyennement ma volonté du soir. Sinon, on a mit le feu à des tracteurs de paille pour déconner. Je sais que tout le monde s'en fout, mais je sais aussi que la seule régulière de ce blog trouve ça aussi stupide que moi.

Mardi 26 juillet 2011 à 11:33


Nous t'informons que quelqu'un a posté un nouveau commentaire sur ton Blog, le Samedi 13 Octobre 2007 à 11:34, pour l'article « [Et si jamais tout n'est pas noir, ce ne sera que la cerise.] » !

Commentaire de Endless-Rain :
Je t'aime moi... à 2, oui à 2, on va réunir tout ce petit monde, et merde, on refera tout comme avant, et même que là on se dira : Putain on a été con de penser qu'on s'oubliait!!!


4 ans après, je reconnais toujours tes pseudos, et 4 ans après, à 2 on a réuni notre petit monde et on s'est dit ça, exactement, il y a 2 jours et demi. J'avais 16 ans et peur de tous vous perdre à la sortie du collège, aujourd'hui 20 et fiere de voir qu'il nous faudra plus que ça. Bien sur la vie a changé la moitié d'entre nous, et la moitié d'entre nous ne parle plus à la moitié d'entre nous. Et la moitié d'entre nous de maintenant ne connais pas la moitié d'entre nous d'avant. Bref la vie à brasser les notre et au final on a été con de penser qu'on s'oubliait. Parce que maintenant je sais que peu importe ou le vent nous portera on ne s'oubliera pas. On passera nos vies peut etre plus ou moins près les un des autres mais on n'oubliera pas, on n'oubliera plus, que malgré tout ce que la vie nous réserve on à trop vécu ensemble pour ne plus jamais s'aimer.
C'était ça, ma conclusion du week end, c'était se dire, putain, ça fait 4 ans que je suis pas venue ici, t'as changer le papier peint? t'as changé de copain! T'as eu ton Bac, j'ai eu mon bac et je suis partie et on est toujours la. J'ai eu 20 ans une seconde fois ce week end, mais c'était plus notre amitié a nous tous qu'on a fêter je crois, de ce dire à la rentrée on s'en va, encore, et dans un an, ou 2 ou 10 on se retrouvera encore. Ce week end vous m'avez donner la force et le courage d'avancer pour au moins 6 mois. Ce week end j'ai senti que quoi que je fasse, quoi que je devienne il aura toujours des gens pour me taper dans le dos en me disant "Tu fais quoi dans le vraie vie déjà?", des gens qui s'en foutent de mon boulot ou de ma couleur de cheveux ou de mon niveau d'anglais, des gens qui en ont rien à foutre de savoir si j'ai raté ou réussi ma présentation, rien a foutre de savoir si eu mon diplome ou si j'ai eu a me réorienter, rien a foutre de savoir si je suis la première ou la dernière dans n'importe quel domaine parce qu'ils m'aiment, pour ce que je suis en dehors de tous les critères qui figurent sur un CV, des gens qui m'aiment même si demain je rate tout coup sur coup, et qui continueront de m'aimer même si tout change et que je me retrouve à vendre des big mac en Australie. Et que les amis putain, c'est réciproque.

Il y a 4 ans tu disais ça aussi, et c'est une plutôt jolie conclusion.

Samedi 13 Octobre 2007 à 17:36
Commentaire de Endless-Rain :
Hé, tu fais quoi demain ?? On va manger une truite together ??

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