Jeudi 12 avril 2012 à 16:49

 
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Mon compte en banque joue au yoyo mais comme m'a dt un jour une des personnes que j'aime le plus au monde "il faut dépenser quand on est jeune l'argent que l'on gagnera toute sa vie". Bon il semblerai qu'il ai entendu ça quelque part même si il sait plus trop où, mais pour moi ce sera toujours sa phrase a lui, et à personne d'autre. 

Quand on se coupe, le corps ne produit de la mélanine que les premiers jours de cicatrisation. C'est pour ça que que quand on gratte une plaie, elle ne disparaît jamais plus complètement, la peau se refait par dessus, les chairs se reconstruisent en dessous, mais la couleur ne reviens jamais plus. On n'a plus mal, mais on se souvient toujours, au début on ne voit que ça, et puis on s'habitue, à voir sur nos corps des endroits plus clairs qui nous rappellent que l'on à vécut avant. Et puis on finit par ne plus les voir. Un sourcil abîmé, une épaule marqué, autant de bouts de nous auxquels on ne fait plus attention. Qui ont finis par faire tellement parti de nous qu'on a oublié qu'un jour, ils n'étaient pas la. Et puis parfois, on s'arrête dessus en grimaçant, même si en y repensant ça ne fait plus vraiment mal il y a des douleurs qui sont avant tout psychologique et que le temps n'atténue pas toujours, qu'on n'oubliera jamais. Pour ne pas avoir de marque, pour ne plus jamais se souvenir, il suffirait de ne pas gratter au début, au moment où ça fait encore tellement mal que ça en est presque insupportable. Il suffirai de se raisonner, de se dire que non vraiment, y toucher ne soulagerai pas, que ça ne ferai que remuer le couteau dans la plaie, que ça ira. Il suffirai de se retenir 3 jours pour ensuite ne plus y penser toute une vie. Mais je crois que moi, pour les coupures comme pour les gens, il y a des plaies que je ne peux pas m'empêcher de gratter...

Lundi 26 mars 2012 à 23:47


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[ Il est possible de combattre le mal par les mots]
J'attends le moment où je ne penserai plus à toi en écoutant la radio. Où je ne devrai pas chercher en vain une station qui ne fera pas mon coeur se serrer et mes yeux s'embuer. C'est pas vraiment explicable, c'est juste un souvenir de toi dans la plupart des notes que je connais. C'est pour ça que j'aime la musique, pour les morceaux de vie cachés entre chaque contre temps, pour les sensations oubliées qui ressortent inexplicablement n'importe quand. Aujourd'hui, c'est toi qui ressort à chaque accord, et c'est inévitable. Il faudrait rayer de ma mémoire 4 années musicales, même les chansons que j'ai toujours aimé ont perdu de leur bonne humeur et celles que je connais par coeur depuis l'enfance n'ont plus l'odeur de l'insouciance de l'époque.
Parce qu'entre 2 il y a toi, et nous, et que c'est pas rien, vraiment. Parce qu'entre 2 tu a changer le fil de ma vie sans même t'en rendre compte. Parce que même si c'est fini ça ne partira jamais. Parce que en profondeur il y a ton empreinte quelque part dans mon coeur et dans mes souvenirs, et que la cicatrice fait encore mal. J'attend de ne plus entendre ton souvenir sortir du poste de la radio, du moins, j'attend le moment où il me fera sourire. 
C'est pas que c'est insupportable, c'est pas que ça m'empêche de vivre ou de respirer, c'est que des que je me perds à regarder en arrière je ne vois plus que toi, alors j'avance en me retournant le moins possible, et que, en oubliant d'où je viens je ne sais pas plus très bien ou je vais. Faut pas croire, j'avance, mais soyons honnête, je ne sais pas très bien comment. Soyons honnête...J'ai pas peur de la vie, j'ai plus peur... Plus vraiment, j'ai juste un peu peur de l'affronter toute seule. Je sais que les voyages forment la jeunesse, et que la solitude permet d'apprendre à se connaître. Je suis déjà partie toute seule, plusieurs fois, mais cette fois j'ai peur de me perdre au milieu de nul part dans le pays de la solitude dans lequel j'apprend à évoluer depuis 4 mois. Soyons honnête, j'ai besoin de savoir que quelqu'un m'attend quelque part, je sais que ça passera, que ça ira, je sais que malgré tout un jour je n'aurai plus besoin de vivre à travers le regard des autres mais soyons honnête... aujourd'hui ça n'est pas le cas. Aujourd'hui je fuis en avant, sans me retourner et sans écouter la radio pour avoir le moins mal possible. Pour rire, le plus souvent possible. Si notre vie avait été un film, le générique serai tombé il y a 4 ans, au moment où nos regards se sont croisés, mais ce qui est important au fond, c'est ce qui se passe après, avec toutes les possibilités que cela inclus... et ça... y'a pas à dire, on n'est pas prêt.

Lundi 12 mars 2012 à 2:28

 " Et il s'est passé quoi? Pourquoi ça n'a pas marché avec tous ces gars?
- Et bien, il s'est passé ce qu'il se passe à chaque fois... la vie."

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Et histoire de bien voir la vie passer, on travaille la nuit. On choisit entre vie sociale et réussite scolaire en essayant d'équilibrer au mieux. Vivre la nuit, ça permet de mieux prendre du recul, de prendre de la hauteur par rapport aux évènements, et de se dire : je crois que oui,  j'ai grandi"

Vendredi 17 février 2012 à 22:23

 [ Y'a que les routes qui sont belles, peut importe où elles nous mènent. ]

Faire confiance, c'est donner le droit aux gens de nous décevoir, c'est leur dire : Vas y, toi tu peux faire n'importe quoi maintenant t'as toutes les libertés possibles avec mon coeur. Il y a des gens qui savent faire marche arrière, des gens qui savent reprendre leur confiance. Qui, à la première faute laissent tout tomber, reprennent leur coeur et vont le remettre dans des mains plus sûres. Moi non. Faut croire que j'arrive pas a comprendre que les gens changent. Que je veux pas ouvrir les yeux, ou que je ne sais pas comment on fait. Moi, je ne sais pas comment on tire un trait sur quelqu'un, bien sur, je ne cours plus après les gens parce que cette leçon la il ma l'a apprise il y a longtemps, mais quand ils reviennent, je ne sais pas reprendre de zéro. J'ai pas d'épreuves de rattrapage, ni de parcours du combattant a franchir avant de redonner les clef de mon âme (et de l'appartement), j'ai pas de sas de sécurité, pas de deuxième serrure histoire de. 
Faire confiance, c'est donner au gens l'autorisation formelle de se foirer et que ça fasse des dégâts. Et ça, je l'oublie tout le temps. Je crois que des que ça sors d'une salle de classe je suis vraiment nulle pour apprendre des leçons. Je sais que je devrais arrêter de me prendre la tête pour les gens, mais j'ai besoin d'un bon professeur. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, va quand même falloir m'expliquer comment à un moment, parce qu'a force de coup bas et de désillusions je vais finir par être toute cassée, vraiment.

Dimanche 29 janvier 2012 à 17:32

 Entre l'envie et le besoin de mettre le monde en pause.[A la poursuite du bonheur la terre est ronde alors autant l'attendre ici]. Je crois que ça va, la tout de suite maintenant, ça va. Le passé est derrière nous alors a quoi bon le ressasser? le futur ne sera jamais tel qu'on se l'imagine alors pourquoi essayer de l'anticiper? Carpe Diem je crois que je suis en train de réaliser complétement ce que cela veut dire. [Pourquoi faire tout de suite ce qu'on veut faire plus tard, tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant.]
J'ai déjà voulu arreter le temps pour réfléchir, pour respirer, pour me recentrer. Là non. Là je voudrai mettre le monde en pause pour que l'état dans lequel je suis tout de suite maintenant ne prenne jamais fin. Pour pouvoir regarder tous les éléments du décors environnant et profiter de toutes les nuances sans en oublier une seule. AUjourd'hui jme sens bien, je voudrai pas tout gacher jvais tout remettre au lendemain. J'ai réfléchis, je me suis pris la tete et j'ai essayer d'agir en prenant en compte les conséquences et les regrets. J'ai essayer d'anticiper pour ne plus souffrir, et puis il y a toujours eu l'imprévu qui fait mal. 
Jai compris je crois, que les plans qui rassurent font plus de dégàts qu'autre chose. J'ai appris que ce qui nous rend vivant c'est l'imprévu qui jalonne notre parcours, j'ai appris qu'une mauvaise expérience n'est qu'une question de point de vue. Que le mal être n'était du qu'a un état d'esprit et pas un fait en lui même. J'ai appris que de se laisser controler par ses pensées nous enferme dans une bulle imaginaire. La vie n'est qu'une succession d'imprévus qui nous testent pour nous prouver que nous respirons encore. Je suis en train de comprendre ce qu'il me disait il y a 10 ans, que la douleur n'est qu'une passade qu'il faut accepter pour la surmonter. Je suis en train de comprendre que tout ça, ce ne sont pas que de grande théories qui font joli sur le papier et qui se brisent quand elles sont confrontées à la réalité. Je crois que je suis en train de faire entrer ses théories dans ma vie, et que je devrais lui en parler. Je crois qu'il a semé dans mon enfance des souvenirs pour grandir, qu'il a glissé un peu partout des morceaux de réponses sur les grandes questions que je me poserai. Je crois qu'il m'a armé pour affronter la vie telle qu'il la voit, et je crois qu'il faudrai que je lui dise que je m'en suis rendue compte.
 
 
 

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