Mardi 12 janvier 2010 à 20:19


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A Marco à la joie, à la beauté des rêves... A ton étoile.

A ton étoile ça veut dire de toujours suivre celle qui brille le plus fort. ça veut surtout dire que quand on aura chacun suivit notre étoile comme il se doit on se retrouvera pour tout se raconter, et pour suivre tous ensemble notre étoile commune, celle tout là bas qui marquera la fin d'une époque qui n'était alors pas encore arrivée, celle où l'on partira tous loin les uns des autres. ça date de quand ça au juste? d'il y a 4, 5, 6 ans? De quand on avait des rêves plein les poumons parce que rêver c'était notre oxygène. Des rêves, j'en ai plus trop ce soir. Enfin si mais plus les mêmes. Avant on voulais réussir ensemble. Aujourd'hui j'aimerai juste qu'on soit ensemble. J'ai les poumons vider de nos rêves de gosse. Et le ventre vide de ces rires qui nous faisaient mal à s'en rouler par terre. Aujourd'hui, j'ai surtout le coeur plein de nos souvenirs. De quand on disait : " Quand on sera grand..." Aujourd'hui on est grand, et on se rend compte qu'en fait on est loin du compte, qu'en fait 18 ans, c'est pas grand du tout, qu'en fait on est toujours les gamins d'avant, sauf qu'on est plus ensemble. Alors c'est ça grandir? C'est tout ce qu'on ne s'imaginait pas? C'est s'éloigner au lieu de vivre ensemble? Je me souviens de nos rêves comme si c'était hier. Je me souviens de tout et j'espère que je ne suis pas la seule. Qu'est ce qu'on à pu espérer aussi. Espérer qu'on soit dans la même classe, qu'on pourrai partir ensemble, espérer se revoir, toujours, espérer finir en amis quatragénaires, octogénaires, en amis centenaires. Espérer que la maison de retraite nous réunira, nous te nos dentiers fluos de l'an 2091. Ce putain d'espoir qu'on avait de greffer dans chacune de nos illusions. Cet espoir là, aujourd'hui, je ne l'ai pas perdu. Parce que même si on était de jeunes cons, destinés à devenir de vieux fous, on était heureux. Heureux, et nous nos rayons de miel et de soleil c'étaient nos rêve et nos rires. Ce bonheur là, notre recette maison, je sais qu'on la retrouvera, je sais que mes poumons et mon ventre se rempliront un jour où l'autre de nous, de vous. Mon espoir aujourd'hui c'est qu'on se retrouve, comme on le fait déjà tous les week end, mais en plus souvent.
Parce que ces années avec vous à mes côtés, ce sont mes fondations, que je ne serai rien sans vous. Parce que jamais j'oublierai ces moment là. Et surtout parce que un week end c'est pas assez pour l'amour qu'on a à se donner.

 
Alors, signons comme il y a 4,5 ou 6 ans : A notre étoile.

Dimanche 3 janvier 2010 à 21:10

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[ Je n'ai pas peur de la route ... des méandres au creux des reins, et tout ira bien]

C'était un peu ça 2009. Fixer la lumière au bout du tunnel et se dire ça ira. ça ira pour trouver une orientation. ça ira pour les admissions.ça ira d'arrêter la danse. ça ira, le bac. ça ira, le permis. ça ira le violon. ça ira, de partir loin. Il y a un an j'écrivais ça :
"Comme en voiture quand on te demande "et sinon l'an prochain tu vas où?" et que notre plus grande envie de devenir aussi figer que le paysage qu'on regarde, de s'incruster dans le siège et de disparaitre. Un peu pour fuir la réalité, un peu pour ne pas avoir à dire qu'on ne sais toujours pas. [...] on se répète que ça ira que ça passera [...] Parfois on est perdu au point qu'on ne sais plus comment avancer, et qu'au lieu d'avancer on court. ça s'appelle la fuite en avant, et en fait ça fait vachement peur."

Alors j'ai fuit en avant pendant 1 an, et ça a été. En fait ça a surtout été parce qu'il y eu ceux qui ont sut me pousser, des phrases dites que je me suis répéter au point qu'elles deviennent la petite musique qui me berce pour m'endormir
" Putain mais rappelle toi, tes projets de partir en Finlande avec 3 euros en poche. T'avais pas peur là. Alors tu vas pas me faire croire maintenant que tu as peur de te tromper de filière!"
2009 pour moi ça a été décousu. Magique. Enrichissant. Triste. Une bouffée d'oxygène. Gai. ça a été les rires, l'espoir, la fatigue, la douleur, et le renouveau. 2009 ça a été un peu une nouvelle naissance. ça a été mon premier projet personnel. Ma première décision d'adulte. ça a été l'indépendance. La peur, non, la terreur. Et puis finalement ça a été.

Il y a un an, j'avais peur de ne pas choisir le bon avenir tout en ayant confiance en lui. J'avais peur de l'inconnu, peur des chaînes qui me retenais prisonnière du passé. Peur de reproduire les erreurs passées. Peur que le fait de partir m'anéantisse. Aujourd'hui je sais que le départ m'a libéré de bien des peurs, je sais qu'il m'a rendu plus forte. Aujourd'hui j'ai peur d'avoir un jour un avenir certain et fixé et je met chaque jour en place des plans différents pour après. Après une année de doutes je crois que la nouvelle année s'annonce pleine de promesses de bonheur. Il y aura nos vacances tant attendues depuis si longtemps. Il y aura les 18 ans d'une fouine, et ceux d'un ange. Il y aura des nuits blanches à bosser. Et des nuits blanches à faire la fête. Il y aura disney. La deuxième année. Le stage. Il y aura vous tous, les rires. les disputes. Les retrouvailles. Il y aura Thibault au collège. Loris avec une bougie. Il y aura peut être du travail cet été. Des photos par milliers, des dessins, des musiques, des heures au téléphones, les soldes d'hiver, et celles d'été. Il y aura vous a Valenciennes. Il y aura la vie. Partout. Dans chaque minute passée en 2010 il n'y aura plus la peur d'aller en avant, il n'y aura plus l'angoisse de vivre. Parce que ça ira.

J'ai pas de résolutions pour 2010, du moins pas encore. Si ce n'est de continuer à me dire que peut importe ce que l'avenir nous réserve, maintenant ça ira.
 
[Le vent l'emportera, tout disparaitra]

Vendredi 18 décembre 2009 à 10:22



Parce que parfois ranger sa chambre, on aimerait bien que ça ressemble à marie poppins.


Mardi 24 novembre 2009 à 22:45

En fait c'est un cercle vicieux...Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Pleurer. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. Pleurer. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Pleurer. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Pleurer. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. Pleurer. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. Avoir peur de ne plus compter. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Me sentir seule loin de vous. Être mal à cause de l'éloignement. N'avoir que mon oreiller et son pull comme réconfort. Avoir peur de ne plus compter..... Ouais... Un putain de cercle vicieux.

Mercredi 11 novembre 2009 à 21:31

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Parce qu'elle m'a donné envie d'écrire. Comme on le faisait avant, écrire sur nous sur un blog. A l'époque où il y avait du passage par quinzaine. Parce qu'a cette époque là on était pas quinze individus qui s'entendaient à merveille on était une personne à la fois super triste d'être dans quinze corps différent et en même temps vachement heureuse d'avoir retrouvé tous ces petits bouts d'elle même dans ce collège de banlieue Rouennaise. Un peu comme Voldemort dans Harry Potter qui met son âme dans tout plein d'objets nous on était une âme dans tout plein de gens. On dit qu'on se construit dans le regard de nos amis, et putain c'est vrai. On s'est tous construit les uns sur les autres, en s'empruntant des poutres et des briques pour tenir debout. Et puis peu à peu, on à finit notre construction, enfin pas totalement bien sûr, mais le plus gros du chantier, alors doucement on s'est rendue nos brique et nos cloisons et on ets parti trouver notre petit bout de terrain un peu plus loin pour pas trop se marcher sur les plates-bande.C'est vrai qu'on aurait pu resté bien solidaire comme il faut et se mettre en immeuble mais nous la campagne les champs nicolas hulot qui sort des champs de blé ça nous tentaient plus, alors on s'est tous mis en pavillon. Pas trop près pas trop loin, juste assez pour découvrir le monde et tout se raconter un peu plus tard. En fait on se construit sans s'en rendre compte et quand on voit qu'on est tous loin des autres et qu'on a tous grandit on se dit " c'est déjà finit?"

Et oui, elle est déjà finie cette période d'adolescence qui nous a paru interminable, les soirées à regarder le ciel en se disant que jamais ô grand jamais nous n'aurons 18 ans, le permis et un brin de raison. Ce qu'il nous semblait long quand on y était ce temps d'incertitude, de doutes et de malêtre désagréable. Et aujourd'hui on ne retient que le beau, que nous, que ces heures passées a rire pour rien, à s'écrire des lettres en cours pour se les donner à la récrée. Ces heures à les voir s'asseoir sur le même banc à la même place pour regarder la fameuse troisième-troisième-trop-jolie-qui-écoute-nirvana-parce-qu'elle-a-un-patch-sur-son-eastpack. Ces heures à manger des crèpes, gauffres, macarons, madeleines. Ces heures sur mon canapé, parce que le QG c'était chez moi je me souviens, de nos rires qui résonnent encore dans ma chambre et sur ma balançoire certains soir de nostalgie comme ce soir. Mais ce soir je les entends pas, ils résonnent encore dans ma chambre vide, à 250 Km de moi...

E
t pourtant il ne faut pas être triste, on s'est construit les uns les autres et maintenant on en profite tous ensemble. Maintenant qu'on à ce putain de permis dont on à tant rêver, maintenant qu'on peut enfin aller à Lambe, Maintenant qu'on à le droit de sortir quand on veux. De partir en vacances ensemble, enfin! Maintenant qu'on est enfin libre de se voir sans accord parental, qu'on continue même de se voir malgré l'éloignement. Maintenant qu'on peut rouler musique à fond, maintenant qu'on peut enfin faire comme Nathan Lucas Peyton Brooke et Haley. Maintenant qu'on peut faire de notre présent une fête à ne jamais oublier, vraiment, ce serai trop bête d'être triste.

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