Jeudi 18 septembre 2008 à 20:10

[Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé]
Lamartine



L'impression de passer ma vie à attendre les gens que j'aime. C'est bizarre  comme sentiment l'attente parce que ça modifie toute perception du temps, et jamais comme on le voudrais. Enfin bon bref. Après des soirées bizarres à aller moyennement mal mon nouveau bordel s'organise doucement autour de l'ancien, se tasse doucement histoire qu'il n'y en ai pas trop. Alors le sourire reviens, et avec lui l'envie de profiter de cette dernière année de lycée... Parce qu'après ça on se perdra surement, même si on ne veut pas. Et il y a ceux qui resteront toujours, ceux qui auront toujours leur porte ou leur fenêtre ouverte comme la mienne est ouverte pour eux. Ceux qui m'ont construite, qui m'ont vue devenir telle que je suis devenue.  Au fond cet article n'avance a rien. Si ce n'est vous signaler que le bordel autour de moi ce stabilise et que ceux qui auraient constater un changement dans mon humeur se rassurent il est ne train de se résorber. Il y a des fois on a mal et on ne contrôle plus vraiment la situation... Retour au calme, tout va bien.

Jeudi 4 septembre 2008 à 21:43

Je suis lunatique, d'après le dico ça peut vouloir dire que je suis relative à la lune, que je suis atteinte de folie, que je souffre d'épilepsie ou que je suis possédée par un démon. En vrai ça veut surtout dire que là tout de suite je vais méga bien. Et que je sur kif. 

Jeudi 4 septembre 2008 à 19:50

En fait j'aimerai m'asseoir sur toit d'immeuble et contempler la vielle, rester là pendant des heures et me dire que je n'ai besoin de rien de plus pour être bien. Mais en fait il m'en faut beaucoup plus pour être heureuse, je suis assez exigeante au fond, trop surement. Le pire c'est que je n'ai pas la faculté de sourire quand je vais mal, ni de me contenter de pas grand chose. Parce que je veux toujours tout et que ça suffit rarement. Là tout de suite maintenant je suis heureuse, en vrai de vrai, parce que j'ai des amis en or, parce que j'ai une copine en mousse dans ma classe, parce que j'ai un ange toujours là. Pourtant il y a toujours des moments où ça ne va pas, sans que je sache même pourquoi. Sans que je cherche à savoir pourquoi parce que je sais que le lendemain ira mieux. Parce que le lendemain il y aura trop de chose à penser et trop de gens à aimer pour avoir le cafard. En fait je crois que la solitude, ça nuit a mon sourire.

[six mois demain]



Dimanche 31 août 2008 à 19:04

Pour changer j'aime pas le dimanche, encore moins le dimanche soir. Encore moins à 3 jours de la rentrée. D'ailleurs cette rentrée, c'est devenu impossible d'y échapper, tout le monde vous en parle radio comprise, même les pub sur cow s'y mettent... Alors au cas ou vous seriez des ermites habitant une grotte avec internet je vous l'apprend, la rentrée c'est dans 3 jours, 2 jours pour les moins chanceux. Et pour changer j'ai aucune envie de me retrouver devant ce cher lycée Flaubert mercredi matin à 9heures. C'est pas le fait de rentrer qui m'embête, c'est pas les devoirs ni les profs ni les cahiers mal tenus ni l'attente dans le froid pour les fumeurs ni les réveils à 6:00 qui me dérangerons parce que tout ça, ça va être compenser par le fait que je vais les revoir tous les jours. Dans le fond j'aurai presque envie de rentrer s'il n'y avait pas une petite voix fourbe logée au fond de mon crâne qui m'envoie des doutes en signaux continu. Qui me dit que peut être je ne serai pas dans sa classe et alors ça promet une année scolaire longue longue longue, alors que je n'ai pas vu passé l'année précédente.
D'un autre côté si cette année pouvait être longue sa m'arrangerai un peu, ça me laisserai le temps de tout concrétiser, de trouver un projet qui tienne la route, de trouver le temps de tout faire aussi, parce que je sens que pour changer je vais être overbooké, et que je vais adorer ça.



En parlant de surbookage, je ne culpabilise meme pas de ne rien avori posté des vanaces, après c'est pas comme si j'avais été chez moi plus de 2 semaines, ni comme si je n'avais pas remplit un cranet entier de souvenirs californien. C'ets pas comem si  j'en n'avait pas profiter à fond pour être d'humeur à affronter 10 mois de cours. C'est pas comme si  j'avais pa smit les choses au clair, parce que pour une fois j'ai fait un vrai de vrai rangement, tout ranger dans des jolis tiroirs encastrés dans un meuble presque pas bancal dans ma tête.  

Jeudi 21 août 2008 à 23:54

Si on reste ensemble on s'égare, qui se ressemble s'assemble puis se sépare. Si nos mains tremblent c'est que c'est trop tard : mieux vaut le faire avant septembre, comme c'est bizarre. Alors faisons bande à part. Au risque de ne plus se décevoir, de ne plus broyer du noir. Au risque de bien finir l'histoire. Faisons bande à part. Au risque de réjouir les pavards mais de garder en mémoire qu'on a toujours été...bande à part. Arrondir les angles, devenir des vieux briscards qui s'étranglent à ne plus totalement y croire. User les sangles qui portent nos guitares une dernière fois ensemble : supporter les triquards. Alors faisons bande à part. Au risque de ne plus se décevoir, de s'réveiller dans le coltar. Au risque de bien finir l'histoire. Faisons bande à part. Au risque de réjouir les pavards mais de garder en mémoire qu'on a toujours été... bande à par. Alors rangez les mouchoirs et laissons le printemps nous changer les codes barre. Larguons les amarres avec les compliments de nos futurs avatars. Alors faisons bande à part. Au risque de ne plus se décevoir,  De s'regarder dans le miroir. Au risque de bien finir l'histoire. Faisons bande à part. Au risque de s'faire tailler les costards mais de garder en mémoire qu'on a toujours été... bande à part.




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