Vendredi 8 août 2008 à 3:15

revenue depuis 2 jours et déjà tout recommence à tourner trop vite. Mais après un mois en pause officiel avec tout, je peux dire que je suis prête a tout affronter de front. Sauf peut être les après-midi, parce que le décalage horaire me tue un peu, beaucoup, passionnément... J'ai pas pris conscience de grand chose en partant si ce n'est que vivre sans eux c'est dur comme de comprendre l'anglais parlé par les asiatiques. J'ai un peu peur de l'avenir parce que ce que je redoute depuis 2 moi se concrétise, je vais devoir faire des sacrifices. j'ai pas tant peur que ça parce que j'ai appris a ne plus avoir peur de ce que l'on ne connait pas. Une demoiselle m'a appris à dessiner la vie et à entrer dedans comme on rentre dans une valse. Des gens, qui m'ont accompagnés, m'ont montrer comment se relever et comment jouer avec le reste du monde qui nous entoure. Alors depuis j'ai moins peur, presque plus, juste assez pour se dire que l'on est vivant. Réellement vivant et réellement là. Et même si je ne sais pas si la confiance tiendra, et si on tiendra la route qu'on s'était tracé, même si je ne sais pas où il me retrouvera, et si j'ignore encore si un jour il osera me redire ce qu'il me confiait avant. Même si je sais que sans ça je vais sûrement ramer quelques temps, je n'ai plus peur. Parce que la vie, ça ne sert à rien d'en avoir peur au fond, il faut juste la vivre, du mieux qu'on peut.



J'irai le chercher a la gare samedi. Mais je crois que sauter comme emppu sera malvenu.

Mardi 8 juillet 2008 à 11:44

On décrochera la lune et les étoiles...


Mardi 8 juillet 2008 à 11:16

Dans 24 heures je suis dans un avion et je n'ai plus que ça en tête.
Vous dire au revoir, faire mes valises et en oublier la moitié. Heureusement il y a Lambe, et vous qui faites les cons dans ma tête sur la musique. Dans la maison de la fouine l'été dernier, quand Matmatah tournait en boucle alors que je partais à Londres le lendemain. Et puis Lambe je peut l'emmener de l'autre côté de notre hémisphère, Lambe elle passera tous les jours dans mes oreilles, promis.
Je prendrai tout en photo et j'imprimerai les souvenirs sur ma rétine histoire de tout vous raconter 10, 20, 30 fois. Je vous maillerai tellement souvent que ce sera un peu comme si vous partiez avec moi. Un mois loin de vous je crois que j'ai jamais fait. Je crois qu'on ne s'est jamais quitté pour de vrai, on est toujours resté à un coup de fil et un texto les un des autres. A quelques kilomètres, à quelques heures, à peine quelques semaines. Et là un mois définitif loin de vous ça me fait flipper. Vous aller me manquer bande de fouines, de truites, de chenilles et autres surnoms débiles. J'ai des amis en or et je suis obligé de partir à 9000 Km pour leur faire une déclaration...

[Si tu cherches un peu de gaité viens donc faire un tour à Lambe]
un jour on ira à Lambezelles en voiture jaune à fleurs rouges. Promis.



Une information à mettre au conditionnel... Mais il semblerait bien que vous aime.

Dimanche 6 juillet 2008 à 12:27




Idéalement, nous sommes ce que nous pensons. Dans la réalité, nous sommes ce que nous accomplissons.

D'abord j'ai les doigts gelés par le froid matinal normand. Ensuite j'ai le cœur serrée, par un départ imminent, par des larmes versées hier, par des cœurs dessinés qui s'effacent, par les mails qu'on s'envoie qui s'amassent.
J'aime pas l'ambiance des au revoir, des départs. Faire des valises, remplir des dossiers, remplir des carnets. Faire des listes de "ne surtout pas oublier" et oublier quand même. J'aime pas la distance qui nous sépare déjà, à laquelle on ajoutera bientôt quelques 9 000 kilomètres ...
Alors pour combler tout ça on s'occupe, on écrit et on tri. On la voit, alors qu'on l'a trop négligé ces derniers temps. On s'occupe de chambres d'hôtes et on collectionne les souvenirs à emmener, à ramener. On lit et on essaye de ne pas pleurer, on s'entoure avec ce que l'on peut. Son pull, son collier, et puis eux, les anges qui me servent d'amis.

[Le commissaire Adamsberg savait repasser les chemises]

Dimanche 29 juin 2008 à 20:25


Ecouter Ceremony de New Order ... c'est un peu comme prendre un thé au lever du jour assise dans l'herbe devant la maison. Quand il fait déjà chaud et que la brume est encore partout. Quand c'est tellement silencieux autour de nous que cette chanson pourrai faire office de bande originale.
On m'a offert un sac et des carnets pour écrire. Je crois que je n'ai aps poser mes impressions sur une vraie feuille depuis le 9 mai. Quand sa respiration endormie était trop irrégulière pour me bercer et me rassurer... Quand ses larmes avaient mouillées mes épaules quelques heures avant et que cette pensée m'empêchait de fermer l'oeil. Le soir ou il a juré de le détruire. Oui je crois que ça remonte à ça, la dernière fois que j'ai écrit dans un cahier.

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